'Abd al-Muttalib b. Rabi’a a rapporté que le messager de Dieu a dit : « Ces sadaqat ne sont que des impuretés des gens, et elles ne sont pas licites pour Mohammed ou la famille de Mohammed. » Les musulmans l’ont transmise*, c’est-à-dire une expiation pour leurs péchés.
Commentaire du Hadith sur l'Interdiction de la Zakat pour la Famille du Prophète
Ce noble hadith de Mishkat al-Masabih 1823 établit un principe fondamental concernant la purification de la richesse et le statut spécial de la famille du Prophète. Le terme « sadaqat » se réfère ici spécifiquement à la zakat obligatoire, et non à la charité volontaire.
Purification Spirituelle par la Zakat
Lorsque le Messager d'Allah (que la paix soit sur lui) a décrit la zakat comme « les impuretés des gens », il a illuminé sa nature essentielle en tant que moyen de purifier sa richesse de la contamination spirituelle. Tout comme les impuretés physiques nécessitent une purification, la richesse accumulée par des moyens permis porte encore des impuretés spirituelles qui doivent être purifiées par la zakat.
Cette purification sert d'expiation pour les lacunes du propriétaire en matière financière et renforce le concept que toutes les bénédictions appartiennent ultimement à Allah. Le paiement de la zakat devient ainsi un acte d'adoration qui purifie à la fois la richesse et l'âme.
Interdiction pour le Prophète et Sa Famille
L'interdiction pour le Prophète (que la paix soit sur lui) et sa famille de recevoir la zakat reflète leur statut spirituel élevé. En tant que les plus purs de la création, ils sont au-dessus de recevoir ce qui est désigné comme purification pour les impuretés des autres.
Cette règle s'applique à Banu Hashim et Banu al-Muttalib, comme établi dans d'autres narrations authentiques. Leur honneur est préservé en étant exclus de la réception de la zakat, tandis que d'autres formes de charité volontaire restent permises pour eux.
Implications Légales et Spirituelles
Les savants déduisent de ce hadith que la zakat est fondamentalement différente des autres formes de charité. Sa nature spécifique de purification nécessite ces restrictions spéciales.
Cette règle enseigne également l'humilité à la famille du Prophète, empêchant tout sentiment de droit aux fonds publics tout en assurant que leur dignité est maintenue par d'autres moyens légitimes de subsistance.