عَنْ أَبِي رَافِعٍ أَنَّ رَسُولَ اللَّهِ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ بَعَثَ رَجُلًا مِنْ بَنِي مَخْزُومٍ عَلَى الصَّدَقَةِ فَقَالَ لِأَبِي رَافِعٍ: اصْحَبْنِي كَيْمَا تُصِيبُ مِنْهَا. فَقَالَ: لَا حَتَّى أَتَى رَسُولَ اللَّهِ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ فَأَسْأَلَهُ. فَانْطَلَقَ إِلَى النَّبِيِّ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ فَسَأَلَهُ فَقَالَ: «إِنَّ الصَّدَقَةَ لَا تَحِلُّ لَنَا وَإِنَّ مَوَالِيَ الْقَوْمِ مِنْ أَنْفُسِهِمْ» . رَوَاهُ التِّرْمِذِيُّ وَأَبُو دَاوُد وَالنَّسَائِيّ
Traduction
'Ata' b. Yasar a rapporté sous forme mursale que le messager de Dieu a dit : « La sadaqa ne peut être donnée à un homme riche, à l’exception de cinq classes

celui qui combat dans le sentier de Dieu, ou celui qui la collecte, ou un débiteur, un homme qui l’achète avec son argent, ou un homme qui a un voisin pauvre à qui on a donné la sadaqa et qui fait un présent à l’homme riche. Malik et Abu Dawud l’ont transmise. Une version d’Abu Dawud d’Abu Sa’id dit « ou un voyageur ».