عَنْ سَمُرَةَ بْنِ جُنْدُبٍ قَالَ: قَالَ رَسُولُ اللَّهِ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ: «الْمَسَائِلُ كُدُوحٌ يَكْدَحُ بِهَا الرَّجُلُ وَجْهَهُ فَمَنْ شَاءَ أَبْقَى عَلَى وَجْهِهِ وَمَنْ شَاءَ تَرَكَهُ إِلَّا أَنْ يَسْأَلَ الرَّجُلُ ذَا سُلْطَانٍ أَوْ فِي أَمْرٍ لَا يَجِدُ مِنْهُ بُدًّا» . رَوَاهُ أَبُو دَاوُدَ وَالتِّرْمِذِيّ وَالنَّسَائِيّ
Traduction
Anas a raconté que lorsqu’un homme des Ansar est venu voir le Prophète et l’a supplié, il lui a demandé s’il n’avait rien dans sa maison. Quand il dit qu’il avait un tissu dont il portait une partie et dont il étendait l’autre sur le sol et un bol en bois dans lequel il buvait de l’eau, le messager de Dieu lui dit de les lui apporter, et quand il l’a fait, il les a pris dans sa main et a demandé : « Qui achètera ceux-ci ? » Lorsqu’un homme offrait un dirham, il demandait deux ou trois fois : « Qui offrira plus qu’un dirham ? » et il les donnait à un homme qui offrait deux dirhams. Il prit alors les deux dirhams et les donna aux Ansari, il dit : « Achète de la nourriture avec l’un d’eux et donne-la à ta famille, et achète une hache avec l’autre et apporte-la-moi. » Lorsqu’il l’apporta, le messager de Dieu y fixa une poignée de sa propre main et dit : « Va, ramasse du bois de chauffage et vends-le, et ne me laisse pas te voir pendant quinze jours. » L’homme s’en alla, ramassa du bois de chauffage et le vendit. Quand il eut gagné dix dirhams, il vint à lui et acheta un vêtement avec certains d’entre eux et de la nourriture avec d’autres. Alors le messager de Dieu dit : « C’est mieux pour toi que la mendicité vienne comme une tache sur ton visage le jour de la résurrection. La mendicité n’est convenable que pour trois personnes
Celui qui est dans une pauvreté écrasante, celui qui est gravement endetté, ou celui qui est responsable d’un esprit sanguinaire qu’il a du mal à payer. Abou Dawoud l’a transmise, et Ibn Majah l’a transmise jusqu’au « jour de la résurrection ».