Je suis venu à Médine et j’ai vu un homme dont l’opinion était suivie par le peuple, car il ne disait rien sans qu’ils n’agissent en conséquence. Je lui ai demandé qui il était, et quand on m’a dit qu’il était le messager de Dieu, j’ai dit deux fois : « Que la paix soit sur vous, messager de Dieu. » Il répondit : « Ne dis pas : « Que la paix soit sur toi », car c’est la salutation aux morts, mais dis : « Que la paix soit sur vous ». Je lui ai demandé s’il était le messager de Dieu, et il a répondu : « Je suis le messager de Dieu qui, s’il t’arrive une injure et que tu l’invoques, l’effacera ; si une année de famine s’abat sur toi et que tu l’invoques, cela fera croître les choses ; si tu perds ta bête de cheval dans un pays aride ou un désert et que tu l’invoques, il te la rendra. Je lui ai demandé de me donner une injonction, et il a dit : « N’insulte personne. » Après cela, je n’ai jamais insulté un homme libre ou un esclave, un chameau ou un mouton. Il dit : « Et ne considère aucun acte de bonté comme insignifiant, car regarder agréablement ton frère quand tu lui parles est un acte de bonté. Portez votre vêtement inférieur à mi-hauteur jusqu’au genou, mais si vous n’aimez pas cela, laissez-le descendre jusqu’aux chevilles ; mais il ne faut en aucun cas le laisser traîner, car c’est une sorte d’orgueil, et Dieu n’aime pas l’orgueil. Si quelqu’un t’insulte ou te fait des reproches pour ce qu’il sait de toi, ne lui reproche pas ce que tu sais de lui, car le mal de cela sera à sa porte. Abu Dawud l’a transmise, et Tirmidhi a transmis la partie concernant la salutation. Une version dit : « La récompense de cela sera la vôtre et son mal sera le sien ».