Celui qui s'est parjuré dans le but de s'approprier les biens d'un musulman est en fait un menteur et il rencontrerait Allah dans un état où Il serait en colère contre lui. Il (le narrateur) a dit : Ash'ath b. Qais est venu et a dit (aux gens) : Que vous raconte Abu Abdur-Rahman (le Kunya d'Abdullah b. Umar) ? Ils ont répondu : Untel. À ce propos, il a fait remarquer : Abu Abdur-Rahman a dit la vérité. Cette (commande) a été révélée dans mon cas. Il y avait un lopin de terre au Yémen sur lequel une autre personne et moi avions une réclamation. J'ai porté le litige avec lui devant le Messager d'Allah (pour qu'il tranche). Il (le Saint Prophète) a dit : Pouvez-vous produire une preuve (à votre appui) ? J'ai dit : Non. Il (le Saint Prophète) a observé : (Ensuite, la décision serait prise) sur son serment. J'ai dit : il prêterait volontiers serment. À ce propos, le Messager d'Allah (ﷺ) a fait remarquer : Celui qui parjure pour s'être approprié la fortune d'un musulman, alors qu'il est un menteur, rencontrerait Allah alors qu'Il serait en colère contre lui. Ce verset a ensuite été révélé : « En vérité, ceux qui troquent l'alliance d'Allah et leurs serments à un prix modique... » (iii 77).