Celui qui suit la bière, pour lui est la récompense d’un qirat. Ibn 'Umar a dit : Abou Huraira l’a raconté trop souvent. Il envoya donc (un messager) à 'Aïcha pour s’assurer. Elle ('A’isha) a témoigné Abu Huraira. Ibn 'Umar a dit : « Nous avons manqué tant de qirats.
Le Livre de la Prière - Funérailles
Sahih Muslim 945 f
Commentaire du Hadith
Cette narration établit l'immense récompense spirituelle pour accompagner un cortège funèbre musulman. Le qirat mentionné est une mesure substantielle de récompense dans l'Au-delà, comparée par certains savants à la taille du Mont Uhud.
L'hésitation initiale d'Ibn 'Umar démontre le principe savant de vérification, même lorsqu'on entend des narrateurs fiables comme Abu Huraira. Son acceptation ultérieure après confirmation de 'A'isha montre une adhésion appropriée à la méthodologie savante.
La remarque finale "Nous avons manqué tant de qirats" reflète la vive conscience des Compagnons des opportunités d'avancement spirituel et leur regret de toute occasion manquée de gagner une récompense divine par des actes simples d'obligation communautaire.
Règlements Juridiques
Suivre les cortèges funèbres est une obligation collective (fard kifayah) pour la communauté musulmane. La récompense est accordée que l'on accompagne le cercueil du lieu de prière au cimetière ou que l'on participe à une partie quelconque du cortège.
Ce hadith encourage la participation active aux rites funéraires musulmans, renforçant les liens communautaires et remplissant les droits que les musulmans se doivent les uns aux autres dans la vie et la mort.