حَدَّثَنَا يَحْيَى بْنُ أَيُّوبَ، وَقُتَيْبَةُ، وَابْنُ، حُجْرٍ جَمِيعًا عَنْ إِسْمَاعِيلَ بْنِ جَعْفَرٍ، - قَالَ ابْنُ أَيُّوبَ حَدَّثَنَا إِسْمَاعِيلُ، - أَخْبَرَنِي سَعْدُ بْنُ سَعِيدٍ، عَنْ عُمَرَ بْنِ كَثِيرِ بْنِ أَفْلَحَ، عَنِ ابْنِ، سَفِينَةَ عَنْ أُمِّ سَلَمَةَ، أَنَّهَا قَالَتْ سَمِعْتُ رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم يَقُولُ ‏"‏ مَا مِنْ مُسْلِمٍ تُصِيبُهُ مُصِيبَةٌ فَيَقُولُ مَا أَمَرَهُ اللَّهُ إِنَّا لِلَّهِ وَإِنَّا إِلَيْهِ رَاجِعُونَ اللَّهُمَّ أْجُرْنِي فِي مُصِيبَتِي وَأَخْلِفْ لِي خَيْرًا مِنْهَا ‏.‏ إِلاَّ أَخْلَفَ اللَّهُ لَهُ خَيْرًا مِنْهَا ‏"‏ ‏.‏ قَالَتْ فَلَمَّا مَاتَ أَبُو سَلَمَةَ قُلْتُ أَىُّ الْمُسْلِمِينَ خَيْرٌ مِنْ أَبِي سَلَمَةَ أَوَّلُ بَيْتٍ هَاجَرَ إِلَى رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ‏.‏ ثُمَّ إِنِّي قُلْتُهَا فَأَخْلَفَ اللَّهُ لِي رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ‏.‏ قَالَتْ أَرْسَلَ إِلَىَّ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم حَاطِبَ بْنَ أَبِي بَلْتَعَةَ يَخْطُبُنِي لَهُ فَقُلْتُ إِنَّ لِي بِنْتًا وَأَنَا غَيُورٌ ‏.‏ فَقَالَ ‏"‏ أَمَّا ابْنَتُهَا فَنَدْعُو اللَّهَ أَنْ يُغْنِيَهَا عَنْهَا وَأَدْعُو اللَّهَ أَنْ يَذْهَبَ بِالْغَيْرَةِ ‏"‏ ‏.‏
Traduction
Umm Salama, l’épouse du Messager d’Allah (ﷺ), a rapporté que le Messager d’Allah (ﷺ) a dit

Si un serviteur (d’Allah) qui souffre une calamité dit : « Nous appartenons à Allah et c’est à Lui que nous retournerons. Ô Allah, récompense-moi pour mon affliction et donne-moi quelque chose de meilleur que celle-ci en échange. Elle (Umm Salama) a dit : « Quand Abou Salama est mort. J’ai prononcé (ces paroles) comme le Messager d’Allah (ﷺm’en a ordonné ( ). Allah m’a donc donné mieux en échange que lui. c’est-à-dire (j’ai été prise comme épouse du) le Messager d’Allah (ﷺ).

Comment

Le Livre de la Prière - Funérailles

Sahih Muslim 918 b

Commentaire du Hadith

Cette narration bénie d'Oumm Salama (qu'Allah soit satisfait d'elle) établit la sagesse profonde derrière la supplication prescrite en temps de calamité. La phrase "Inna lillahi wa inna ilayhi raji'un" (Nous appartenons à Allah et c'est vers Lui que nous retournerons) constitue la réponse islamique fondamentale à la perte, affirmant la propriété divine et le retour ultime.

L'invocation subséquente démontre l'engagement actif du croyant envers le décret divin - pas seulement une acceptation passive mais la recherche de récompense et de meilleur remplacement. Cela transforme la calamité d'une simple souffrance en une opportunité d'élévation spirituelle et de compensation divine.

Le témoignage personnel d'Oumm Salama fournit une preuve vivante de la promesse d'Allah. Son mariage avec le Prophète Muhammad (que la paix soit sur lui) après la mort d'Abou Salama illustre les bénédictions inimaginables qu'Allah peut accorder à ceux qui répondent aux épreuves avec une soumission et une confiance appropriées.

Les savants soulignent que "quelque chose de mieux" englobe à la fois la compensation mondaine et spirituelle. Bien qu'Oumm Salama ait reçu un honneur mondain sans égal, la récompense principale demeure dans l'au-delà. La nature complète de cette supplication la rend universellement applicable à toutes les formes de perte et de difficulté.

Règlements Juridiques

Réciter cette supplication est recommandé (mustahabb) lors de toute calamité, particulièrement la mort. La première partie est obligatoire lors de l'annonce de la mort d'un musulman.

La supplication complète doit être récitée avec présence de cœur, compréhension de ses significations et ferme croyance en la promesse de compensation d'Allah.

Le timing s'étend au-delà du choc initial pour inclure les rappels subséquents de la perte, assurant une récompense spirituelle continue.