Il s’est passé une bière (portée par les gens) et elle a été louée en bons termes. Sur ce, le Messager d’Allah (ﷺ) a dit : « C’est devenu certain, c’est devenu certain, c’est devenu certain. Et il passa une bière et elle fut condamnée avec des mots grossiers. Là-dessus, le Messager d’Allah (ﷺ) a dit : « C’est devenu certain, c’est devenu certain, c’est devenu certain. » 'Umar dit : « Que mon père et ma mère soient rançonnés pour toi ! Il s’est passé une bière et on l’a louée en bons termes, et vous avez dit : c’est devenu certain, c’est devenu certain, c’est devenu certain. Et il est passé une bière et elle a été condamnée avec des mots grossiers, et vous avez dit : C’est devenu certain, c’est devenu certain, c’est devenu certain. Sur ce, le Messager d’Allah (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) a dit : « Celui que tu as loué en termes bien, le Paradis est devenu certain pour lui, et celui que tu as condamné en mauvaises paroles, l’Enfer est devenu certain pour lui. Vous êtes les témoins d’Allah sur la terre, vous êtes les témoins d’Allah sur la terre, vous êtes les témoins d’Allah sur la terre.
Commentaire du Hadith - Le Livre de la Prière - Funérailles
Sahih Muslim 949 a - Cette narration profonde du Messager d'Allah (ﷺ) établit la lourde responsabilité de la communauté musulmane en tant que témoins devant Allah concernant le caractère du défunt.
Le Témoignage Divin de la Communauté
La répétition de « C'est devenu certain » trois fois souligne la finalité et l'irrévocabilité du décret divin basé sur le témoignage collectif des croyants. Cela indique que l'évaluation de la oumma musulmane a un poids immense devant le tribunal d'Allah.
Lorsque le Prophète (ﷺ) déclare « Vous êtes les témoins d'Allah sur terre » trois fois, il établit que le témoignage collectif de la communauté sur le caractère d'une personne sert de preuve devant le Tout-Puissant, similaire à la façon dont les témoins témoignent dans les tribunaux terrestres.
Interprétation Savante
Les savants classiques expliquent que ce témoignage se réfère à la condition apparente (dhahir) du défunt telle que connue des gens, et non à leurs réalités cachées connues seulement d'Allah. La louange ou la condamnation doit refléter le caractère public constant de la personne.
L'imam An-Nawawi commente que ce hadith démontre la vertu de bien parler du défunt quand cela est mérité, et met en garde contre les louanges fausses ou les critiques injustes, car les deux constituent un faux témoignage.
Implications Pratiques
Cet enseignement oblige les musulmans à être véridiques dans leur évaluation du caractère des autres pendant la vie et après la mort, en reconnaissant que leurs paroles ont des conséquences éternelles.
La narration sert également de puissant rappel à vivre de telle manière que la vie publique reflète la vraie foi, méritant la louange sincère des croyants vertueux.