Le Messager d’Allah (ﷺ) s’est rendu sur la tombe de sa mère et il a pleuré, et a ému les autres autour de lui jusqu’aux larmes, et a dit : « J’ai demandé à mon Seigneur la permission de demander pardon pour elle, mais cela ne m’a pas été accordé, et j’ai demandé la permission de visiter sa tombe et il m’a été accordé de visiter les tombes. car cela vous rend conscient de la mort.
Le Livre de la Prière - Funérailles
Sahih Muslim 976 b
Texte du Hadith
L'Apôtre d'Allah (ﷺ) a visité la tombe de sa mère, il a pleuré et a ému ceux autour de lui aux larmes, et a dit : J'ai demandé la permission à mon Seigneur de demander pardon pour elle, mais elle ne m'a pas été accordée, et j'ai demandé la permission de visiter sa tombe et elle m'a été accordée, alors visitez les tombes, car cela vous rend attentif à la mort.
Commentaire Savant
Cette narration profonde démontre l'équilibre entre le décret divin et l'émotion humaine. Les pleurs du Prophète montrent la permission du chagrin naturel, tandis que son acceptation de la décision d'Allah concernant le pardon illustre une soumission parfaite. L'interdiction de demander pardon pour les polythéistes - y compris sa mère morte avant l'Islam - établit un principe théologique fondamental.
La permission de visiter les tombes, initialement interdite, a été accordée plus tard car elle sert de puissant rappel de l'au-delà. Cette visite n'est pas pour chercher l'intercession des morts, mais plutôt pour une réflexion spirituelle qui adoucit le cœur et augmente la dévotion. La sagesse réside dans le fait de rendre la mort une réalité vivante dans la conscience, décourageant ainsi les attachements mondains et encourageant la préparation pour l'Au-delà.
Les savants notent que ce hadith combine trois leçons importantes : la régulation de l'expression émotionnelle dans le chagrin, les limites de l'intercession et les bienfaits spirituels du souvenir de la mortalité. L'exemple du Prophète ici nous guide pour naviguer dans l'équilibre délicat entre l'émotion sincère et l'obligation religieuse.