'A’isha a rapporté que lorsque le Messager d’Allah (ﷺ) manquait la prière du soir à cause de la douleur ou de toute autre raison, il observait douze rak’ahs pendant la journée.
Analyse Textuelle
Cette narration de la Mère des Croyants 'A'isha (qu'Allah soit satisfait d'elle) établit la pratique du Prophète de compenser les prières nocturnes manquées (Tahajjud) en effectuant douze rak'ahs pendant les heures diurnes.
Règle Juridique
Les savants ont déduit de ce hadith que les prières nocturnes volontaires manquées pour des excuses légitimes peuvent être rattrapées pendant la journée. Le nombre spécifique de douze rak'ahs indique une compensation complète pour la veillée nocturne typique.
Cette règle s'applique spécifiquement aux prières surérogatoires, non aux obligatoires, démontrant l'importance que le Prophète accordait au maintien de son adoration volontaire même lorsque les circonstances empêchaient leur exécution au moment préféré.
Signification Spirituelle
La pratique constante du Prophète de rattraper les prières volontaires manquées nous enseigne la valeur de la discipline spirituelle et du maintien de sa connexion avec Allah. Cela montre que les excuses légitimes ne privent pas définitivement de l'opportunité de gagner une récompense pour l'adoration volontaire.
Ce hadith illustre également la miséricorde dans la loi islamique, permettant aux croyants de compenser les prières surérogatoires manquées lorsque de véritables obstacles empêchent leur exécution au moment optimal.
Conseils de Mise en Œuvre
Les savants recommandent d'effectuer ces prières de rattrapage pendant la journée, de préférence avant que le soleil n'atteigne son zénith. Elles peuvent être priées en unités de deux rak'ahs chacune, avec le tasleem après chaque deux rak'ahs, suivant le modèle général des prières volontaires.
Le timing pour ces prières compensatoires s'étend de après la prière de Fajr jusqu'à avant la prière de Zuhr, bien que certains savants les autorisent jusqu'au temps de 'Asr.