Je suis venu à Médine et quand j’étais en compagnie des grands de Quraysh, un homme au corps grossier et au visage grossier portant des vêtements grossiers y est venu. Il se leva devant eux et leur dit : Annoncez la bonne nouvelle à ceux qui amasseront des richesses des pierres qui seront chauffées dans le feu de l’Enfer, et qui seront placés sur le tic-tac du coffre jusqu’à ce qu’il dépasse de l’os de l’épaule, et il mettra l’os de l’épaule jusqu’à ce qu’il fasse saillie du marteau de sa poitrine, et elle (cette pierre) continuerait à passer et repasser (d’un côté à l’autre). Il (le narrateur) a dit : « Alors les gens baissèrent la tête et je n’en vis aucun parmi eux qui répondît. Il revint alors et je le suivis jusqu’à ce qu’il s’assoie près d’un pilier. J’ai dit : Je trouve que ces (gens) n’ont pas aimé ce que vous leur avez dit et ils ne comprennent rien. Mon ami Abu’l-Qasim (Mohammed) (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) m’a appelé et je lui ai répondu, et il m’a dit : « Vois-tu Uhud ? J’ai vu le soleil (briller) sur moi et j’ai pensé qu’il m’enverrait faire une course pour lui. Alors j’ai dit : je le vois. Là-dessus, il dit : « Rien ne me réjouirait plus que d’avoir de l’or comme celui-ci (égal à la masse d’Uhud), et que je le dépense tout sauf trois dinars. (Comme c’est triste) qu’ils amassent les richesses de ce monde, et qu’ils ne savent rien. J’ai dit : « Qu’en est-il de toi et de tes frères Quraysh ? » Vous ne vous adressez à eux pour aucun besoin et n’acceptez rien d’eux. Il a dit : « Par Allah, je ne leur demande rien (des biens terrestres), et je ne leur demande rien sur la religion jusqu’à ce que j’aie rencontré mon Allah et Son messager.