حَدَّثَنِي حَرْمَلَةُ بْنُ يَحْيَى التُّجِيبِيُّ، أَخْبَرَنَا عَبْدُ اللَّهِ بْنُ وَهْبٍ، أَخْبَرَنِي يُونُسُ، عَنِ ابْنِ شِهَابٍ، أَخْبَرَنِي أَنَسُ بْنُ مَالِكٍ، أَنَّ أُنَاسًا، مِنَ الأَنْصَارِ قَالُوا يَوْمَ حُنَيْنٍ حِينَ أَفَاءَ اللَّهُ عَلَى رَسُولِهِ مِنْ أَمْوَالِ هَوَازِنَ مَا أَفَاءَ فَطَفِقَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم يُعْطِي رِجَالاً مِنْ قُرَيْشٍ الْمِائَةَ مِنَ الإِبِلِ فَقَالُوا يَغْفِرُ اللَّهُ لِرَسُولِ اللَّهِ يُعْطِي قُرَيْشًا وَيَتْرُكُنَا وَسُيُوفُنَا تَقْطُرُ مِنْ دِمَائِهِمْ ‏.‏ قَالَ أَنَسُ بْنُ مَالِكٍ فَحُدِّثَ ذَلِكَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم مِنْ قَوْلِهِمْ فَأَرْسَلَ إِلَى الأَنْصَارِ فَجَمَعَهُمْ فِي قُبَّةٍ مِنْ أَدَمٍ فَلَمَّا اجْتَمَعُوا جَاءَهُمْ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم فَقَالَ ‏"‏ مَا حَدِيثٌ بَلَغَنِي عَنْكُمْ ‏"‏ ‏.‏ فَقَالَ لَهُ فُقَهَاءُ الأَنْصَارِ أَمَّا ذَوُو رَأْيِنَا يَا رَسُولَ اللَّهِ فَلَمْ يَقُولُوا شَيْئًا وَأَمَّا أُنَاسٌ مِنَّا حَدِيثَةٌ أَسْنَانُهُمْ قَالُوا يَغْفِرُ اللَّهُ لِرَسُولِهِ يُعْطِي قُرَيْشًا وَيَتْرُكُنَا وَسُيُوفُنَا تَقْطُرُ مِنْ دِمَائِهِمْ ‏.‏ فَقَالَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ‏"‏ فَإِنِّي أُعْطِي رِجَالاً حَدِيثِي عَهْدٍ بِكُفْرٍ أَتَأَلَّفُهُمْ أَفَلاَ تَرْضَوْنَ أَنْ يَذْهَبَ النَّاسُ بِالأَمْوَالِ وَتَرْجِعُونَ إِلَى رِحَالِكُمْ بِرَسُولِ اللَّهِ فَوَاللَّهِ لَمَا تَنْقَلِبُونَ بِهِ خَيْرٌ مِمَّا يَنْقَلِبُونَ بِهِ ‏"‏ ‏.‏ فَقَالُوا بَلَى يَا رَسُولَ اللَّهِ قَدْ رَضِينَا ‏.‏ قَالَ ‏"‏ فَإِنَّكُمْ سَتَجِدُونَ أَثَرَةً شَدِيدَةً فَاصْبِرُوا حَتَّى تَلْقَوُا اللَّهَ وَرَسُولَهُ فَإِنِّي عَلَى الْحَوْضِ ‏"‏ ‏.‏ قَالُوا سَنَصْبِرُ ‏.‏
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Anas b. Malik rapporta que lorsque ce fut le Jour de Hounaïn, les tribus de Hawazin, de Ghatafan et d’autres vinrent avec leurs enfants et leurs animaux, et qu’il y avait ce jour-là avec le Messager d’Allah (ﷺ) dix mille (soldats), et des hommes nouvellement libérés (de La Mecque après sa conquête). Tous ces hommes (une fois) ont tourné le dos, jusqu’à ce qu’il (le Saint Prophète) soit laissé seul. Ce jour-là, il (le Messager d’Allah) a appelé deux fois et il n’a rien interposé entre ces deux (annonces). Il se tourna vers sa droite et dit

Ô peuple d’Ansar ! Ils dirent : « À ton appel, Messager d’Allah. Sois heureux que nous soyons avec toi. Il se tourna alors vers sa gauche et dit : « Ô peuple d’Ansar ! Ils dirent : « C’est à toi que nous l’appelons ». Sois heureux que nous soyons avec toi. Il (le Saint Prophète) était monté sur une mule blanche. Il mit pied à terre et dit : « Je suis le serviteur d’Allah et Son Messager. » Les polythéistes subirent une défaite et le Messager d’Allah (paix et bénédictions d’Allah sur lui) acquit une grande quantité de butin, qu’il distribua parmi les réfugiés et les personnes récemment délivrées (de la Mecque), mais ne donna rien aux Ansar. Les Ansar ont dit : « À l’heure de la détresse, c’est nous qui sommes appelés (à l’aide). Mais le butin est donné à d’autres personnes que nous. Cette (remarque) lui est parvenue (le Saint Prophète). Il les rassembla dans une tente, et leur dit : "Quelle est cette nouvelle qui m’est parvenue de votre part ? Ils gardèrent le silence. Là-dessus, il dit : « Ô gens d’Ansar, n’aimez-vous pas que les gens s’en aillent avec des richesses mondaines, et que vous partiez avec Mohammed qui l’emmène dans vos maisons ? Ils ont dit : Oui, nous sommes heureux. Messager d’Allah. Il (le Saint Prophète) a dit : « Si les gens devaient marcher dans une vallée, et que les Ansar devaient marcher sur un chemin étroit, je prendrais le chemin étroit des Ansar. Hisham dit : « J’ai demandé à Abou Hamza s’il était là. Il dit : « Comment pourrais-je être absent de lui ?