Alors que nous étions en compagnie du Messager d’Allah (ﷺ) et qu’il distribuait le butin de guerre, il vint à lui Dhul-Khuwasira, l’un des Banu Tamim. Il dit : « Messager d’Allah, fais justice. » Là-dessus, le Messager d’Allah (ﷺ) a dit : « Malheur à toi ! Qui ferait justice, si je ne fais pas justice ? Vous ne réussiriez pas et vous subiriez une perte, si je ne rendais pas justice. Sur ce, Umar b. Khattab (qu’Allah l’agrée) dit : « Messager d’Allah, permets-moi de lui couper le cou. Le Messager d’Allah (ﷺ) a dit : « Laissez-le, car il a des amis (qui auraient l’air si religieux et pieux) que chacun d’entre vous considérerait sa prière comme insignifiante par rapport à leur prière, et son jeûne par rapport à leurs jeûnes. Ils récitaient le Coran, mais cela ne dépassait pas leurs clavicules. Ils passeraient à travers (les enseignements de l’Islam si rapidement) tout comme la flèche traverse la proie. Il regarderait sa tête de fer, mais n’y trouverait rien qui tourne. Il voyait alors à l’extrémité la plus basse, mais ne trouvait rien qui y collait. Il verrait alors à son emprise mais ne trouverait rien qui s’y colle. Il verrait alors ses plumes, et il ne trouverait rien qui s’y colle (car la flèche passerait si vite que rien ne s’y collerait), ni excréments, ni sang. Ils seraient reconnus par la présence d’un homme noir parmi eux dont le haut des bras serait comme la poitrine d’une femme, ou comme un morceau de viande qui frémit, et ils sortiraient au moment où il y a des dissensions parmi le peuple. Abou Saïd a dit : « J’atteste du fait que je l’ai entendu du Messager d’Allah (ﷺ), et j’atteste du fait que 'Ali b. Abou Talib a combattu contre eux et que j’étais avec lui. Il a donné des ordres au sujet de l’homme qui était recherché, et quand il a été amené, et quand je l’ai regardé, il était exactement comme le Messager d’Allah (ﷺ) l’avait décrit.