Avez-vous fait quelque chose de bien ? Il a dit : Non. ils ont dit : Essayez de vous souvenir. Il dit : « J’avais l’habitude de prêter aux gens et d’ordonner à mes serviteurs de donner du répit à celui qui se trouve dans une situation difficile et de donner de l’indulgence aux solvants, car Allah, le Très-Haut et le Majestueux, a dit (aux anges) : « Vous devez ignorer (sa faute). »
Le Livre de Musaqah - Sahih Muslim 1560a
Cette narration de Sahih Muslim raconte l'histoire d'un homme qui se tenait devant Allah et fut interrogé sur ses bonnes actions. Initialement, il affirmait n'avoir rien fait de remarquable, mais en réfléchissant, il se souvint de sa pratique de la clémence dans les affaires financières.
Commentaire savant sur la clémence financière
La vertu de l'homme résidait dans son instruction à ses serviteurs de faire preuve de considération envers les débiteurs - accordant des délais à ceux en difficulté tout en maintenant des conditions normales pour ceux qui pouvaient payer. Cela démontre le principe islamique d'équilibrer les droits avec la miséricorde.
Les savants classiques expliquent que cet acte incarne l'injonction coranique de faire preuve de bienveillance dans les transactions financières. L'acceptation divine de cette seule vertu, malgré l'oubli initial de l'homme, souligne comment des actes de miséricorde apparemment ordinaires peuvent porter un poids spirituel immense.
Implications légales et éthiques
La jurisprudence islamique considère une telle clémence financière comme un acte recommandé (mustahabb) qui élève une transaction de la simple légalité au mérite spirituel. La différenciation entre le débiteur en difficulté et le débiteur solvable reflète l'approche nuancée de la Charia en matière de justice économique.
Ce hadith établit que les transactions commerciales imprégnées de compassion deviennent des actes d'adoration, transformant les transactions mondaines en moyens de proximité divine et de pardon.