Un homme est allé à la rencontre de son Seigneur et Il lui a dit : « Qu’as-tu fait de bien ? Il dit : « Je n’ai rien fait de bon, si ce n’est que j’étais un homme riche, et j’ai exigé du peuple (le remboursement de la dette que je lui ai avancée). Mais J’ai accepté ce que le solvant avait donné et J’ai remis (la dette) de l’insolvable, sur quoi Il (le Seigneur) a dit : "Tu dois ignorer (les fautes) de Mon serviteur. Abou Mas’ud (qu’Allah l’agrée) a dit : « Voici ce que j’ai entendu dire par le Messager d’Allah (ﷺ).
Le Livre de Musaqah - Sahih Muslim 1560b
Une personne rencontra son Seigneur (après la mort) et Il dit : Qu'as-tu fait (de bien) ? Il dit : Je n'ai fait aucun bien sauf ceci que j'étais un homme riche, et j'ai demandé aux gens (le remboursement de la dette que je leur avais avancée). Cependant, j'ai accepté ce que le solvable a donné et j'ai remis (la dette) de l'insolvable, sur quoi Il (le Seigneur) dit : Tu devrais ignorer (les fautes) de Mon serviteur.
Commentaire Savant
Ce noble hadith de Sahih Muslim démontre l'immense miséricorde d'Allah envers ceux qui font preuve de compassion dans les transactions financières. Les actions du créancier incarnent le principe islamique de clémence dans le recouvrement des dettes, ce qui est hautement méritoire.
La phrase "J'ai accepté ce que le solvable a donné" indique l'accomplissement approprié des obligations contractuelles de ceux capables de payer, maintenant la justice dans les transactions. "Remis la dette de l'insolvable" montre une compassion extraordinaire, allant au-delà de ce qui est légalement requis vers ce qui est spirituellement supérieur.
La réponse d'Allah "Tu devrais ignorer les fautes de Mon serviteur" révèle le principe divin de traitement réciproque - comme le créancier a montré de la miséricorde dans les affaires mondaines, Allah lui montre de la miséricorde dans l'au-delà. Cela reflète l'enseignement du Prophète que "Ceux qui sont miséricordieux recevront la miséricorde du Très Miséricordieux."
Ce hadith encourage les musulmans à équilibrer leurs droits avec la compassion, particulièrement dans les questions financières, nous rappelant que les transactions mondaines ont des conséquences spirituelles profondes dans l'au-delà.