حَدَّثَنِي مُحَمَّدُ بْنُ عَبْدِ اللَّهِ بْنِ نُمَيْرٍ، حَدَّثَنَا حَفْصٌ، - وَهُوَ ابْنُ غِيَاثٍ - عَنْ سُلَيْمَانَ، التَّيْمِيِّ عَنْ أَنَسِ بْنِ مَالِكٍ، قَالَ عَطَسَ عِنْدَ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم رَجُلاَنِ فَشَمَّتَ أَحَدَهُمَا وَلَمْ يُشَمِّتِ الآخَرَ فَقَالَ الَّذِي لَمْ يُشَمِّتْهُ عَطَسَ فُلاَنٌ فَشَمَّتَّهُ وَعَطَسْتُ أَنَا فَلَمْ تُشَمِّتْنِي ‏.‏ قَالَ ‏"‏ إِنَّ هَذَا حَمِدَ اللَّهَ وَإِنَّكَ لَمْ تَحْمَدِ اللَّهَ ‏"‏ ‏.‏
Traduction
Abu Burda a rapporté

J'ai visité Abu Musa, comme il était dans la maison de la fille de Fadl b. 'Abbas. J'ai éternué mais il n'y a pas répondu (en disant): Allah peut avoir pitié de vous. Puis elle a éternué et il (Fadl b. 'Abbas) a dit: qu'Allah ait pitié de vous. Je suis revenu vers ma mère et je l'ai informée à ce sujet, et quand il est venu vers elle, elle a dit: Mon fils a éternué en votre présence et vous n'avez pas dit: "Allah peut avoir pitié de vous, et elle a éternué et vous avez dit pour elle: "Qu'Allah ait pitié de toi." , comme je l'ai entendu le messager d'Allah (ﷺ) comme disant: Quand l'un de vous éternue, il devrait louer Allah et l'autre: qu'Allah ait pitié de vous, et s'il ne loue pas Allah, aucune miséricorde ne devrait être implacée pour lui .

Comment

Le Livre du Zuhd et de l'Adoucissement des Cœurs

Sahih Muslim - Hadith 2992

Commentaire du Hadith

Cette narration d'Abu Musa al-Ash'ari démontre les bonnes étiquettes de l'éternuement en Islam. Le compagnon a observé un traitement différentiel lorsqu'il a éternué par rapport à lorsque la femme a éternué, révélant un principe religieux important.

La distinction clé réside dans le fait de prononcer "Alhamdulillah" (louange à Allah) après avoir éternué. Lorsqu'une personne éternue et loue Allah, il devient obligatoire pour l'auditeur de répondre par "Yarhamukallah" (qu'Allah ait pitié de vous). Cependant, si l'éternueur néglige de louer Allah, la réponse n'est pas requise.

Cet enseignement souligne que les bénédictions divines et la miséricorde sont liées au bon souvenir d'Allah. La mère du compagnon a initialement perçu cela comme une discrimination personnelle, mais Fadl ibn Abbas a clarifié que cela était purement basé sur l'observance religieuse, et non sur une préférence personnelle.

La sagesse derrière cette étiquette enseigne aux musulmans de relier les actions quotidiennes au souvenir divin et de baser les interactions sur des principes religieux plutôt que sur des sentiments personnels ou des hiérarchies sociales.