حَدَّثَنَا يَحْيَى بْنُ يَحْيَى، قَالَ قَرَأْتُ عَلَى مَالِكٍ عَنِ ابْنِ شِهَابٍ، عَنْ حُمَيْدِ بْنِ عَبْدِ، الرَّحْمَنِ وَعَنْ مُحَمَّدِ بْنِ النُّعْمَانِ بْنِ بَشِيرٍ، يُحَدِّثَانِهِ عَنِ النُّعْمَانِ بْنِ بَشِيرٍ، أَنَّهُ قَالَ إِنَّ أَبَاهُ أَتَى بِهِ رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم فَقَالَ إِنِّي نَحَلْتُ ابْنِي هَذَا غُلاَمًا كَانَ لِي ‏.‏ فَقَالَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ‏"‏ أَكُلَّ وَلَدِكَ نَحَلْتَهُ مِثْلَ هَذَا ‏"‏ ‏.‏ فَقَالَ لاَ ‏.‏ فَقَالَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ‏"‏ فَارْجِعْهُ ‏"‏ ‏.‏
Traduction
Nu’man b. Béchir a rapporté que son père l’a amené au Messager d’Allah (ﷺ) et a dit

J’ai fait don de mon esclave à mon fils. Le Messager d’Allah (ﷺ) a dit : « Avez-vous fait un don à chacun de vos fils (un esclave) de cette manière ? Il a dit : Non. Alors le Messager d’Allah (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) dit : « Alors, ramenez-le.

Comment

Le Livre des Cadeaux - Sahih Muslim 1623a

Ce récit de Sahih Muslim aborde le principe islamique important de la justice et de l'égalité de traitement entre les enfants en matière de dons et d'héritage.

Commentaire Savant

Le Prophète Muhammad (ﷺ) a établi que les parents doivent maintenir l'équité entre leurs enfants lors de l'attribution de cadeaux. Favoriser un enfant par rapport aux autres crée de l'injustice et nourrit du ressentiment au sein de la famille.

L'ordre de "le reprendre" démontre qu'un tel traitement préférentiel n'est pas permis en Islam. Cette règle s'applique à toutes les formes de cadeaux, pas seulement aux esclaves, car le principe sous-jacent est la justice universelle.

Les savants classiques soulignent que ce hadith établit l'un des droits fondamentaux des enfants - le droit à un traitement égal dans les dons parentaux, sauf s'il existe une raison religieuse légitime pour une différenciation.

Implications Juridiques

Cette règle forme la base des lois islamiques sur l'héritage et les dons, exigeant une distribution égale entre les enfants du même sexe.

L'interdiction de favoriser certains enfants par rapport à d'autres s'étend à la fois aux dons de son vivant et aux legs testamentaires, assurant l'harmonie familiale et prévenant la discorde.