وَحَدَّثَنَا يَحْيَى بْنُ يَحْيَى، قَالَ قَرَأْتُ عَلَى مَالِكٍ عَنْ نَافِعٍ، عَنِ ابْنِ عُمَرَ، عَنْ عَائِشَةَ، أَنَّهَا أَرَادَتْ أَنْ تَشْتَرِيَ، جَارِيَةً تُعْتِقُهَا فَقَالَ أَهْلُهَا نَبِيعُكِهَا عَلَى أَنَّ وَلاَءَهَا لَنَا ‏.‏ فَذَكَرَتْ ذَلِكَ لِرَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم فَقَالَ ‏"‏ لاَ يَمْنَعُكِ ذَلِكَ فَإِنَّمَا الْوَلاَءُ لِمَنْ أَعْتَقَ ‏"‏‏.‏
Traduction
'Aïcha (qu’Allah l’agrée) a rapporté

Barira est venue me voir et m’a dit : « Ma famille (les propriétaires) a passé un contrat avec moi (pour accorder la liberté) pour neuf 'uqiyas (d’argent) payables en neuf ans, un 'uqiya chaque année. Aidez-moi (à effectuer ce paiement). Je lui dis : Si votre famille le désire, je suis prêt à lui faire le paiement intégral en une seule fois, et à vous assurer ainsi la liberté, mais le droit d’héritage m’incombera, si je le fais. Elle (Barira) en a fait mention à sa famille, mais ils ont refusé (sauf) à la condition que le droit d’héritage leur revienne en eux. Elle est venue à moi et m’a dit si elle ('A’isha) avait dit : Je l’ai grondée. Elle (Barira) a dit : « Par Allah, ce n’est pas possible (ils ne l’accepteront jamais). Et comme elle le disait, le Messager d’Allah (ﷺ) entendit, et il me demanda, je l’informai et il dit : « Achetez-la et émancipez-la, et laissez-la lui conférer le droit d’héritage, car ils ne peuvent pas le revendiquer (à juste titre) puisque le droit d’héritage appartient à celui qui émancipe (l’esclave). ces gens n’ont pas le droit de faire de telles fausses déclarations). Et c’est ce que j’ai fait. Elle ('A’isha) a dit : « Puis le Messager d’Allah (ﷺ) a prononcé un sermon dans la soirée. Il a exalté Allah et L’a loué pour ce qu’Il mérite, puis a dit après : « Qu’est-il arrivé aux gens pour qu’ils posent des conditions qui ne se trouvent pas dans le Livre d’Allah ? Et la condition qui ne se trouve pas dans le Livre d’Allah est invalide, même s’il y en a cent. Le Livre d’Allah est plus vrai (que toute autre action) et la condition posée par Allah est plus contraignante (que toute autre condition). Qu’est-il arrivé à vos gens pour que quelqu’un d’entre vous dise : « Émancipez untel, mais c’est à moi que revient le droit d’hériter » ? En vérité, le droit d’héritage appartient à celui qui émancipa.