Il ne doit pas revenir (de la prière) à moins qu’il n’entende un bruit ou qu’il ne perçoive une odeur (du vent qui passe). Abu Bakr et Zuhair b. Harb a souligné dans ses narrations qu’il s’agissait de 'Abdullah b. Zaid.
Le Livre des Menstruations - Sahih Muslim 361
Cette narration de Sahih Muslim aborde la question importante du doute pendant la prière, en particulier concernant l'annulation des ablutions. Le hadith établit que la simple suspicion ou incertitude d'avoir rompu ses ablutions ne suffit pas pour interrompre la prière. Le Prophète (que la paix soit sur lui) a instruit qu'une personne ne doit cesser la prière que si elle entend un son ou perçoit une odeur indiquant définitivement le passage de vent. Cette règle empêche l'interruption fréquente de l'adoration due à des doutes sans fondement, qui peuvent être une forme de chuchotements de Satan. La clarification par les narrateurs Abu Bakr et Zuhair b. Harb que c'était Abdullah b. Zaid assure l'authenticité de la chaîne et supprime toute ambiguïté sur le compagnon rapportant ces conseils.
Commentaire Savant
Les savants islamiques de tous les madhahib (écoles de jurisprudence) s'accordent à dire que la certitude ne peut être annulée par le doute. Le principe dérivé de ce hadith est que l'état originel de pureté d'une personne reste valide jusqu'à ce qu'il y ait une preuve définitive du contraire. L'exigence de preuves auditives ou olfactives fournit des critères objectifs, empêchant les doutes subjectifs d'invalider les actes d'adoration.
Cet enseignement aborde également l'aspect spirituel du waswas (chuchotements diaboliques), qui se manifeste souvent par un doute excessif dans la pureté rituelle. En établissant des exigences de preuves claires et tangibles, la Charia protège les croyants de cette maladie spirituelle et permet une dévotion ininterrompue à Allah.