Lorsque le Messager d’Allah (ﷺ) se baignait à cause d’un rapport sexuel, il se lavait d’abord les mains : il versait ensuite de l’eau avec sa main droite sur sa main gauche et lavait ses parties intimes. Il a ensuite fait les ablutions comme on le fait pour la prière. Il prit ensuite de l’eau et mit ses doigts à travers les racines de ses cheveux. Et quand il s’aperçut que ceux-ci avaient été correctement humidifiés, il en versa trois poignées sur sa tête, puis versa de l’eau sur son corps et se lava ensuite les pieds.
Le Livre des Menstruations - Sahih Muslim 316a
Cette narration de la collection estimée de Sahih Muslim détaille la manière précise dont le Prophète Muhammad (ﷺ) a effectué le grand bain rituel (ghusl) après un rapport sexuel, servant de modèle parfait pour l'Oummah.
Commentaire sur la Procédure
Le lavage initial des mains est un acte de purification et de préparation, assurant la propreté physique et spirituelle avant de toucher l'eau pour l'acte sacré du ghusl.
Utiliser la main droite pour verser de l'eau sur la gauche pour laver les parties intimes souligne la nature méthodique et hygiénique du rituel de purification islamique, éliminant d'abord l'impureté physique (najasah).
L'Ablution Intégrale
Effectuer la petite ablution (wudu) comme pour la prière *dans* la grande ablution souligne que le ghusl englobe et perfectionne le wudu. Il assure que tous les membres lavés dans le wudu sont purifiés à nouveau avec l'intention de la plus grande purification.
Assurer que l'Eau Atteint le Cuir Chevelu
L'action de passer les doigts mouillés à travers les racines des cheveux est une étape méticuleuse pour garantir que l'exigence de base pour le ghusl—que l'eau atteigne tout le corps, y compris la peau sous les cheveux—est remplie sans nécessairement défaire les tresses, démontrant la facilitation de la Charia.
Le Versement et Lavage Final
Verser trois poignées d'eau sur la tête est un acte Sunnah qui assure un mouillage complet. Le lavage de tout le corps suit, et le lavage final des pieds en dernier indique que si l'on était en état de wudu avant de commencer le ghusl, les pieds sont lavés à la fin pour maintenir leur pureté pendant la durée du bain, achevant le rituel dans un état de pleine pureté (taharah).