حَدَّثَنَا يَحْيَى بْنُ يَحْيَى، وَإِسْحَاقُ بْنُ إِبْرَاهِيمَ، وَابْنُ أَبِي عُمَرَ، - وَاللَّفْظُ لِيَحْيَى - قَالَ ابْنُ أَبِي عُمَرَ حَدَّثَنَا وَقَالَ الآخَرَانِ، أَخْبَرَنَا سُفْيَانُ بْنُ عُيَيْنَةَ، عَنِ الزُّهْرِيِّ، عَنْ عَمْرَةَ، عَنْ عَائِشَةَ، قَالَتْ كَانَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم يَقْطَعُ السَّارِقَ فِي رُبْعِ دِينَارٍ فَصَاعِدًا.
Traduction

«A'isha a rapporté que le messager d'Allah (ﷺ) avait coupé la main d'un voleur pour un quart de dinar se débarrasser vers le haut.

Comment

Le Livre des Peines Légales - Sahih Muslim 1684a

Ce récit de Umm al-Mu'minīn 'Ā'isha (qu'Allah soit satisfait d'elle) établit le seuil minimum (nisāb) pour la peine de vol dans la loi islamique.

Analyse Textuelle

Le Prophète (ﷺ) a mis en œuvre la peine prescrite divinement (ḥadd) pour le vol en amputant la main pour avoir volé un quart de dinar ou plus. Un quart de dinar représente la valeur minimale exigeant cette peine selon le consensus des savants.

Commentaire Juridique

La spécification de « quart de dinar et plus » indique cette valeur comme le nisāb (seuil minimum) pour l'amputation de la main. Les savants classiques ont déterminé cela équivalent à trois dirhams islamiques ou à la valeur d'un bouclier à cette époque. Cette peine sert à la fois de purification pour le délinquant et de protection pour la richesse de la société.

La règle ne s'applique que lorsque toutes les conditions sont remplies : les biens volés atteignent le nisāb, sont pris d'une garde sécurisée (hirz), et il y a des preuves claires. La sagesse derrière cette peine sévère réside dans la protection du droit fondamental de propriété dans la société.

Application Contemporaine

Les savants modernes ont calculé la valeur équivalente basée sur le poids de l'or (environ 1,06 gramme d'or pur). Cependant, la mise en œuvre nécessite une gouvernance islamique légitime et une adhésion complète à toutes les conditions légales et garanties établies par la Charia.