حَدَّثَنَا يَحْيَى بْنُ يَحْيَى، وَإِسْحَاقُ بْنُ إِبْرَاهِيمَ، وَابْنُ أَبِي عُمَرَ، - وَاللَّفْظُ لِيَحْيَى - قَالَ ابْنُ أَبِي عُمَرَ حَدَّثَنَا وَقَالَ الآخَرَانِ، أَخْبَرَنَا سُفْيَانُ بْنُ عُيَيْنَةَ، عَنِ الزُّهْرِيِّ، عَنْ عَمْرَةَ، عَنْ عَائِشَةَ، قَالَتْ كَانَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم يَقْطَعُ السَّارِقَ فِي رُبْعِ دِينَارٍ فَصَاعِدًا.
Traduction

'A'isha a rapporté que pendant la vie du messager d'Allah (ﷺ), la main du voleur n'a pas été coupée pour moins que le prix d'un bouclier, d'une couche de fer ou d'une armure et les deux sont précieux.

Comment

Le Livre des Peines Légales

Sahih Muslim 1685 a - Commentaire par un Érudit Classique

Texte du Hadith

'A'isha a rapporté que du vivant du Messager d'Allah (ﷺ), la main du voleur n'était pas coupée pour moins que le prix d'un bouclier, d'une cotte de mailles ou d'une armure, et les deux sont précieux.

Commentaire Savant

Ce hadith établit le seuil minimum (nisab) pour l'application de la peine pour vol. Les savants ont déterminé que la valeur mentionnée - équivalente à un bouclier ou une armure - représente ce qui était connu à cette époque comme un quart de dinar. En termes contemporains, cela équivaut à environ 2,975 grammes d'or pur.

La sagesse derrière la fixation de cette valeur minimale démontre la miséricorde de la loi islamique, garantissant que les petits vols n'encourent pas la peine sévère de l'amputation de la main. Ce seuil protège la société des délits mineurs tout en réservant la peine plus dure pour les vols importants qui menacent véritablement la sécurité communautaire et les droits de propriété.

De plus, la spécification d'équipement militaire (bouclier et armure) indique que l'objet volé doit être d'une valeur et d'une utilité substantielles, pas de simples babioles. Cela reflète la nature complète de la jurisprudence islamique où les peines sont proportionnelles aux crimes et prennent en compte le contexte et les circonstances plus larges.

Implications Légales

La main ne doit pas être amputée pour un vol en dessous de cette valeur spécifiée, quel que soit l'objet volé.

La valeur doit être calculée sur la base de l'équivalent en or pur, et non sur des valeurs monétaires fluctuantes.

Cette règle s'applique uniquement au vol d'un lieu sécurisé (hiraz) et exclut les objets de faible valeur ou les nécessités prises par besoin.