J'ai commis l'immoralité (adultère), alors contribue à moi. L'apôtre d'Allah (ﷺ) l'a refusé encore et encore. Il a ensuite demandé à son peuple (sur l'état de son esprit). Ils ont dit: Nous ne connaissons aucune maladie, sauf qu'il a commis quelque chose à propos de ce qu'il pense qu'il ne pourrait pas se soulager de son fardeau mais avec le hadd lui-même. Il (Ma'iz) est revenu à l'apôtre d'Allah (ﷺ) et il nous a ordonné de le lancer. Nous l'avons emmené au baqi 'al-gharqad (le cimetière de Medina). Nous ne l'avons pas lié ni creusé de fossé pour lui. Nous l'avons attaqué avec des os, avec des mottes et des galets. Il s'est enfui et nous avons couru après lui jusqu'à ce qu'il tombe sur le sol de Ston (Al-Harra) et nous nous sommes arrêtés là-bas et que nous l'avons lapidé avec des pierres lourdes du Harra jusqu'à ce qu'il devienne immobile (mensonge est mort). Il (le Saint Prophète) s'est ensuite adressé (nous) dans la soirée disant chaque fois que nous étions en expédition dans la cause d'Allah, certains de ceux liés à nous ont crié (sous la pression de la luxure sexuelle) comme le bêlement d'un homme chèvre. Il est essentiel que si une personne ayant commis un tel acte me soit apportée, je devrais le punir. Il n'a ni supplié le pardon pour lui ni le maudit.
Le Livre des Peines Légales - Sahih Muslim 1694a
Cette narration de Sahih Muslim présente le cas de Ma'iz ibn Malik qui a confessé l'adultère et a constamment recherché la peine légale prescrite (hadd) auprès du Prophète Muhammad (ﷺ).
Commentaire Savant sur la Confession
Le rejet répété de la confession de Ma'iz par le Prophète démontre le principe juridique islamique de chercher des excuses et des voies de repentir chaque fois que possible. Les savants notent que cela reflète la miséricorde inhérente à la loi islamique, où la punition n'est pas recherchée mais plutôt évitée par le doute ou le repentir.
L'enquête du Prophète sur l'état mental de Ma'iz établit un autre principe juridique crucial : l'exigence d'un esprit sain et de compréhension pour la mise en œuvre des peines de hadd. Ce n'est qu'après avoir vérifié sa compétence mentale par sa communauté que la punition a été exécutée.
Mise en Œuvre de la Punition
La méthode de lapidation décrite - sans lien ni fosse - suit la pratique prophétique spécifique pour cette punition. Les savants expliquent que cette méthode permet la possibilité d'échapper, ce qui constituerait un pardon divin.
La tentative de fuite de Ma'iz pendant la lapidation est significative dans les commentaires classiques. Certains savants considèrent sa fuite comme une expression de l'instinct naturel de préservation de soi, tandis que d'autres la voient comme potentiellement invalidant la punition s'il avait réussi à s'échapper.
Réponse Prophétique et Sagesse Juridique
Le sermon ultérieur du Prophète souligne l'importance de maintenir la discipline morale même pendant les campagnes militaires. Les commentateurs classiques notent que cela relie la moralité individuelle à la force spirituelle collective.
La position neutre du Prophète - ne cherchant ni le pardon ni maudissant Ma'iz - incarne l'approche équilibrée que la loi islamique adopte envers de tels cas. Les savants expliquent que cela démontre qu'une fois les exigences légales remplies, l'affaire repose sur le jugement divin.