Messager d'Allah, purifiez-moi, après quoi il a dit: malheur à vous, revenez en arrière, demandez pardon à Allah et tournez-vous vers lui dans le repentir. Il (le narrateur) a dit qu'il est retourné non loin, puis est venu et a dit: Messager d'Allah, me purifiez. Sur quoi le messager d'Allah (ﷺ ﷺ) a dit: malheur à vous, revenez en arrière et demandez pardon à Allah et tournez-vous vers lui en repentance. Il (le narrateur) a dit qu'il était retourné non loin, quand il est venu et a dit: Messager d'Allah, me purifiez. Dit l'apôtre d'Allah (ﷺ) comme il l'avait dit auparavant. Quand c'était la quatrième fois, le messager d'Allah (mai, la paix soit sur lui) a dit: De quoi dois-je vous purifier? Il a dit: De l'adultère, le messager d'Allah (ﷺ) a demandé s'il avait été fou. Il a été informé qu'il n'était pas fou. Il a dit: a-t-il bu du vin? Une personne se leva et sentait son souffle mais ne remarqua aucune odeur de vin. Le messager d'Allah (ﷺ) a donc dit: Avez-vous commis l'adultère? Il a dit oui. Il a fait la déclaration à son sujet et il a été lapidé à mort. Le peuple avait été (divisé) en deux groupes à son sujet (Ma'iz). L'un d'eux a dit: il a été défait car ses péchés l'avaient englobé, tandis qu'un autre a dit: Il n'y a pas de repentir plus excellent que le repentir de Ma'iz, car il est venu à l'apôtre d'Allah (ﷺ) et à placer sa main dans son ( Dans la main du Saint Prophète) a dit: Tuez-moi avec des pierres. (Cette controverse sur Ma'iz) est resté pendant deux ou trois jours. Puis vint le messager d'Allah (ﷺ) à eux (ses compagnons) alors qu'ils étaient assis. Il les a salués avec salutation puis s'est assis et a dit: Demandez pardon à Ma'iz b. Malik. Ils ont dit: qu'Allah pardonne Ma'iz b. Malik. Le messager d'Allah (ﷺ) a donc dit: Il (Ma'iz) a fait un tel repentir que si cela devait être divisé entre un peuple, cela aurait suffi pour tous. Il (le narrateur) a dit: Alors une femme de Ghamid, une branche d'Azd, est venue vers lui et a dit: Messager d'Allah, me purifiez, après quoi il a dit: malheur à vous; Revenez en arrière et demandez le pardon d'Allah et tournez-vous vers lui dans le repentir. Elle a dit: Je trouve que vous avez l'intention de me renvoyer en renvoyant Ma'iz. né Malik. Il (le Saint, Prophète) a dit: Qu'est-ce qui vous est arrivé? Elle a dit qu'elle était tombée enceinte à la suite de la fornication. Il (le Saint Prophète) a dit: Est-ce vous (qui a fait ça)? Elle a dit oui. Il (le Saint Prophète) lui a dit: (vous ne serez pas puni) jusqu'à ce que vous livriez ce qui est là dans votre ventre. L'une des Ansar est devenue responsable d'elle jusqu'à ce qu'elle soit livrée (de l'enfant). Il (cet Ansari) est venu à l'apôtre d'Allah (ﷺ) et a dit que la femme de Ghamid avait donné naissance à un enfant. Il (le Saint Prophète) a dit: Dans ce cas, nous ne la lancera pas et laisserons donc son bébé sans l'attrait. L'un des Ansar s'est levé et a dit: L'apôtre d'Allah, que la responsabilité de son allaitement soit sur moi. Elle a ensuite été lapidée à mort.
Le Livre des Peines Légales - Sahih Muslim 1695a
Cette narration de Sahih Muslim présente des leçons profondes concernant les peines légales islamiques (hudud), le repentir et la miséricorde divine. Le cas de Ma'iz ibn Malik démontre les normes rigoureuses requises pour la mise en œuvre des peines hadd.
Commentaire Savant sur le Cas de Ma'iz
Le refus répété du Prophète d'accepter immédiatement la confession de Ma'iz reflète le principe juridique islamique de rendre le repentir difficile pour ceux qui cherchent la punition. Les savants expliquent que cela visait à offrir de multiples opportunités de retrait et à garantir que la confession était certaine et volontaire.
L'enquête du Prophète sur la folie et l'intoxication établit des prérequis juridiques cruciaux - que le confesseur doit être sain d'esprit et non sous aucune influence qui altérerait le jugement. Cela protège les individus contre les décisions précipitées prises dans des moments de détresse émotionnelle.
L'Excellence du Repentir de Ma'iz
L'ordre ultérieur de demander pardon pour Ma'iz indique l'exhaustivité de sa tawbah (repentir). Les savants classiques notent que son retour sincère à Allah, associé à sa volonté d'accepter la punition terrestre, exemplifie la forme la plus élevée de repentir.
La déclaration du Prophète que le repentir de Ma'iz suffirait pour une communauté entière souligne l'ampleur du remords sincère et la nature complète du pardon divin disponible pour ceux qui reviennent véritablement à Allah.
Le Cas de la Femme Ghamidi
Ce cas compagnon démontre l'application cohérente des principes juridiques islamiques. Le retard de la punition jusqu'à l'accouchement reflète la protection islamique de la vie innocente et la sagesse des considérations temporelles lors de la mise en œuvre des hudud.
L'arrangement pour la garde de l'enfant avant l'exécution montre la nature complète de la justice islamique, garantissant que toutes les responsabilités sont correctement remplies même lors de la mise en œuvre des peines divines.
Leçons Juridiques et Spirituelles
Ces narrations enseignent collectivement que les peines islamiques ne sont pas seulement rétributives mais servent de moyens de purification et de portails vers la miséricorde divine. Les exigences rigoureuses en matière de preuve et les multiples opportunités de retrait reflètent l'accent écrasant de la Charia sur la miséricorde et la prévention de la punition lorsque cela est possible.
La compréhension classique est que ces cas représentent des circonstances exceptionnelles de confession volontaire et ne doivent pas être mal compris comme la procédure normale pour traiter de telles affaires en droit islamique.