حَدَّثَنَا أَحْمَدُ بْنُ يُونُسَ، حَدَّثَنَا زُهَيْرٌ، حَدَّثَنَا الأَسْوَدُ بْنُ قَيْسٍ، ح وَحَدَّثَنَاهُ يَحْيَى، بْنُ يَحْيَى أَخْبَرَنَا أَبُو خَيْثَمَةَ، عَنِ الأَسْوَدِ بْنِ قَيْسٍ، حَدَّثَنِي جُنْدَبُ بْنُ سُفْيَانَ، قَالَ شَهِدْتُ الأَضْحَى مَعَ رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم فَلَمْ يَعْدُ أَنْ صَلَّى وَفَرَغَ مِنْ صَلاَتِهِ سَلَّمَ فَإِذَا هُوَ يَرَى لَحْمَ أَضَاحِيَّ قَدْ ذُبِحَتْ قَبْلَ أَنْ يَفْرُغَ مِنْ صَلاَتِهِ فَقَالَ ‏"‏ مَنْ كَانَ ذَبَحَ أُضْحِيَّتَهُ قَبْلَ أَنْ يُصَلِّيَ - أَوْ نُصَلِّيَ - فَلْيَذْبَحْ مَكَانَهَا أُخْرَى وَمَنْ كَانَ لَمْ يَذْبَحْ فَلْيَذْبَحْ بِاسْمِ اللَّهِ ‏"‏ ‏.‏
Traduction
Jundab b. Sufyan a rapporté

J'étais avec le messager d'Allah (ﷺ) (à l'occasion) de 'Id al-Adha. Après avoir terminé la prière avec les gens, il a constaté que les chèvres avaient été abattues, après quoi il a dit: Celui qui a massacré un animal sacrificiel avant la prière devrait massacrer une chèvre (encore) à sa place et celui qui n'a pas massacré, il devrait l'abattre (encore) En récitant le nom d'Allah.

Comment

Le Livre des Sacrifices - Sahih Muslim 1960 b

Ce récit de Sahih Muslim établit le moment approprié pour l'Udhiyah (sacrifice) pendant l'Aïd al-Adha, démontrant l'importance d'accomplir les actes d'adoration dans leur séquence désignée telle que prescrite par la Charia.

Contexte et Signification

Le compagnon du Prophète a été témoin de cet incident le jour de l'Aïd al-Adha, immédiatement après la prière en congrégation. Le moment du sacrifice est intrinsèquement lié à la prière de l'Aïd, faisant de la prière un prérequis pour la validité du sacrifice.

Ce hadith souligne que la prière de l'Aïd sert de moment de commencement officiel pour l'abattage sacrificiel. Tout animal abattu avant ce moment ne qualifie pas comme une Udhiyah valide.

Règlements Juridiques Dérivés

L'instruction du Prophète d'abattre un autre animal indique qu'un sacrifice effectué avant la prière de l'Aïd est invalide et doit être répété. Cette règle assure l'uniformité dans la pratique de la communauté musulmane et préserve la sainteté des rituels prescrits.

L'ordre de réciter le nom d'Allah (Bismillah) pendant l'abattage renforce l'exigence islamique de dédier tous les actes d'adoration à Allah seul, distinguant le sacrifice musulman des pratiques païennes.

Commentaire Savant

Les savants classiques comme l'Imam Nawawi ont expliqué que ce hadith établit que le moment le plus tôt permis pour l'abattage sacrificiel commence lorsque l'Imam termine la prière de l'Aïd. La sagesse derrière cette règle inclut : unifier la communauté musulmane, suivre l'exemple prophétique avec précision, et distinguer les pratiques islamiques des coutumes pré-islamiques où les sacrifices étaient faits à l'aube.

La règle s'applique que l'abattage précoce ait été fait par ignorance ou par oubli, démontrant l'importance de maintenir l'ordre approprié des rituels islamiques.