حَدَّثَنَا أَحْمَدُ بْنُ يُونُسَ، حَدَّثَنَا زُهَيْرٌ، حَدَّثَنَا الأَسْوَدُ بْنُ قَيْسٍ، ح وَحَدَّثَنَاهُ يَحْيَى، بْنُ يَحْيَى أَخْبَرَنَا أَبُو خَيْثَمَةَ، عَنِ الأَسْوَدِ بْنِ قَيْسٍ، حَدَّثَنِي جُنْدَبُ بْنُ سُفْيَانَ، قَالَ شَهِدْتُ الأَضْحَى مَعَ رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم فَلَمْ يَعْدُ أَنْ صَلَّى وَفَرَغَ مِنْ صَلاَتِهِ سَلَّمَ فَإِذَا هُوَ يَرَى لَحْمَ أَضَاحِيَّ قَدْ ذُبِحَتْ قَبْلَ أَنْ يَفْرُغَ مِنْ صَلاَتِهِ فَقَالَ ‏"‏ مَنْ كَانَ ذَبَحَ أُضْحِيَّتَهُ قَبْلَ أَنْ يُصَلِّيَ - أَوْ نُصَلِّيَ - فَلْيَذْبَحْ مَكَانَهَا أُخْرَى وَمَنْ كَانَ لَمْ يَذْبَحْ فَلْيَذْبَحْ بِاسْمِ اللَّهِ ‏"‏ ‏.‏
Traduction
Al-Bara 'b. 'Azib a rapporté que le messager d'Allah (ﷺ) ayant dit

Le premier (acte) avec lequel nous avons commencé notre journée (le jour de 'id-ul adha) était que nous avons offert la prière. Nous sommes ensuite revenus et sacrifiés les animaux et celui qui l'a fait adhérait en fait à notre Sunna (pratique). Et celui qui a massacré le (animal ce jour-là avant la «prière d'identification), pour lui (l'abattage de l'animal a été dirigé vers l'acquisition de) de la viande pour sa famille, et il n'y a rien du genre de sacrifice. C'était Abu Burda b. Niyar qui avait massacré (l'animal avant la «prière id). Il a dit: J'ai un petit agneau, de moins d'un an, mais mieux que celui de plus d'un an. Le messager d'Allah (ﷺ) d'Allah (ﷺ) Qaid: le sacrifiez-le, mais cela ne suffira pas (en sacrifice) pour quiconque après vous.

Comment

Le Livre des Sacrifices - Sahih Muslim 1961e

Cette narration de Sahih Muslim établit la séquence correcte pour l'Aïd al-Adha : d'abord accomplir la prière de l'Aïd, puis offrir l'animal sacrificiel. Le Prophète Muhammad (ﷺ) déclare explicitement qu'égorger avant la prière transforme l'acte en une simple consommation de viande plutôt qu'une Udhiyah valide (offrande sacrificielle).

Commentaire Savant

Le moment du sacrifice est essentiel à sa validité en tant qu'acte d'adoration. La Sounna dicte que la prière de l'Aïd doit précéder l'abattage, faisant du sacrifice un acte de dévotion plutôt qu'une simple préparation de nourriture. Cette séquence distingue le sacrifice rituel de l'abattage ordinaire.

Le cas d'Abu Burda démontre la compassion du Prophète dans la jurisprudence. Bien qu'il n'approuve pas l'abattage prématuré, le Prophète a permis le sacrifice de son jeune agneau en tant qu'exception, tout en précisant clairement que cette concession ne s'étendrait pas aux autres, préservant ainsi la règle générale.

Implications Légales

Ce hadith établit que l'animal sacrificiel égorgé avant la prière de l'Aïd ne compte pas comme Udhiyah mais plutôt comme de la viande ordinaire. Le moment approprié pour le sacrifice commence après la fin de la prière de l'Aïd et se poursuit pendant les Jours de Tashreeq (11, 12 et 13 de Dhul-Hijjah).

Les savants classiques s'accordent unanimement pour dire que l'abattage intentionnel avant la prière de l'Aïd invalide le sacrifice en tant qu'acte d'adoration, bien que la viande reste permise à la consommation.