Celui qui a massacré (l'animal comme un sacrifice) avant la prière ('id). devrait le répéter (c'est-à-dire offrir un autre animal). Une personne s'est donc lancée et a dit: Messager d'Allah, c'est le jour où la viande est très désirée, et il a également mentionné le besoin de son voisin, et peut-être que Messager d'Allah (ﷺ) l'a attesté. Il (la personne qui avait sacrifié l'animal avant la prière d'identité) a dit: J'ai une chèvre de moins d'un an avec moi et je l'aime plus de deux chèvres charnues; Dois-je l'offrir en sacrifice? Il lui a permis de le faire. Il (le narrateur) a dit: Je ne sais pas si cette autorisation a été accordée à quelqu'un d'autre à part lui ou non. Le messager d'Allah (ﷺ) s'est ensuite tourné vers deux béliers. Et il les a massacrés, et les gens sont venus dans les chèvres et les ont distribués entre eux (pour les offrir en sacrifice).
Le Livre des Sacrifices - Sahih Muslim 1962a
Ce récit de Sahih Muslim aborde le moment crucial du sacrifice de l'Aïd al-Adha et démontre la sagesse du Prophète en équilibrant les obligations religieuses avec les besoins humains pratiques.
Moment du Sacrifice
Le hadith établit que l'abattage sacrificiel doit avoir lieu après la prière de l'Aïd. Quiconque sacrifie avant la prière doit répéter l'acte, car le moment est une condition essentielle pour la validité de l'udhiyah (sacrifice).
Cette décision souligne que la prière de l'Aïd marque le début officiel des jours de sacrifice, et tout abattage avant elle est considéré comme de la viande ordinaire plutôt qu'un sacrifice rituel.
Flexibilité et Sagesse Prophétiques
Lorsqu'un compagnon a expliqué ses circonstances - mentionnant la forte demande de viande à l'Aïd et le besoin de son voisin - le Prophète a fait preuve d'une compréhension remarquable des réalités humaines.
La question de l'homme concernant le sacrifice d'une jeune chèvre qu'il préférait à deux chèvres adultes démontre comment le Prophète a pris en compte les circonstances individuelles tout en maintenant les principes religieux.
Commentaire Savant
Les savants classiques notent que bien que la règle générale soit stricte en matière de timing, cet incident montre que la loi islamique prend en compte les besoins et les circonstances des gens. La permission du Prophète dans ce cas spécifique était probablement due à l'intention sincère de l'homme et à sa situation unique.
L'incertitude du narrateur quant à savoir si cette exception s'appliquait aux autres indique qu'il s'agissait d'une décision spécifique pour cet individu, et non d'une autorisation générale pour sacrifier avant la prière.
Mise en Œuvre Pratique
L'action propre du Prophète de sacrifier deux béliers après la prière établit la sunna pour que les musulmans la suivent. La distribution des animaux parmi les gens montre l'aspect communautaire de cet acte d'adoration et l'importance de partager les bénédictions.
Cet enseignement équilibre l'adhésion stricte aux exigences rituelles avec la compassion pour les besoins humains, reflétant la nature complète de la jurisprudence islamique.