حَدَّثَنَا أَحْمَدُ بْنُ يُونُسَ، حَدَّثَنَا زُهَيْرٌ، حَدَّثَنَا الأَسْوَدُ بْنُ قَيْسٍ، ح وَحَدَّثَنَاهُ يَحْيَى، بْنُ يَحْيَى أَخْبَرَنَا أَبُو خَيْثَمَةَ، عَنِ الأَسْوَدِ بْنِ قَيْسٍ، حَدَّثَنِي جُنْدَبُ بْنُ سُفْيَانَ، قَالَ شَهِدْتُ الأَضْحَى مَعَ رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم فَلَمْ يَعْدُ أَنْ صَلَّى وَفَرَغَ مِنْ صَلاَتِهِ سَلَّمَ فَإِذَا هُوَ يَرَى لَحْمَ أَضَاحِيَّ قَدْ ذُبِحَتْ قَبْلَ أَنْ يَفْرُغَ مِنْ صَلاَتِهِ فَقَالَ ‏"‏ مَنْ كَانَ ذَبَحَ أُضْحِيَّتَهُ قَبْلَ أَنْ يُصَلِّيَ - أَوْ نُصَلِّيَ - فَلْيَذْبَحْ مَكَانَهَا أُخْرَى وَمَنْ كَانَ لَمْ يَذْبَحْ فَلْيَذْبَحْ بِاسْمِ اللَّهِ ‏"‏ ‏.‏
Traduction
Anas b. Malik a rapporté

Le messager d'Allah (ﷺ) s'est adressé à nous le jour de 'Id al-Adha. Il a senti l'odeur de chair et il interdit à Then de l'abattage (les animaux avant la «prière d'identification), en disant: Celui qui a massacré les animaux (avant la« prière d'identification) devrait le refaire (car il n'est pas valable comme un sacrifice) .

Comment

Le Livre des Sacrifices - Sahih Muslim 1962c

Le Messager d'Allah (ﷺ) nous a adressé la parole le jour de l'Aïd al-Adha. Il a senti l'odeur de la chair et il leur a interdit d'égorger (les animaux avant la prière de l'Aïd), disant : Celui qui a égorgé les animaux (avant la prière de l'Aïd) doit le refaire (car cela n'est pas valide comme sacrifice).

Commentaire sur l'Interdiction

Ce hadith établit la règle fondamentale que l'animal sacrificiel doit être égorgé après la prière de l'Aïd, et non avant. Le sens olfactif aigu du Prophète détectant l'odeur de la chair avant la prière indique sa perspicacité divine et sa vigilance sur l'adhésion de la communauté aux rites islamiques.

L'ordre de répéter le sacrifice démontre le sérieux de cette exigence de timing. La sagesse derrière cette règle inclut : assurer que le sacrifice suit la prière collective comme un acte d'adoration, distinguer la pratique islamique des coutumes pré-islamiques, et maintenir la séquence appropriée des rituels en ce jour béni.

Implications Légales

Les savants s'accordent unanimement sur le fait que sacrifier avant la prière de l'Aïd invalide l'udhiyah (sacrifice). L'animal égorgé prématurément devient de la viande ordinaire plutôt qu'un sacrifice valide. La règle s'applique à tous les musulmans effectuant le sacrifice, que ce soit dans les centres urbains ou les zones reculées.

Le temps permis pour le sacrifice s'étend d'après la prière de l'Aïd jusqu'au coucher du soleil du treize de Dhul-Hijjah, le premier jour étant le plus vertueux. Cette période permet au sacrifice de suivre correctement la prière, comme le Prophète l'a instruit : "Celui qui égorge après la prière a accompli son rituel et a suivi la voie des musulmans."