حَدَّثَنِي عَبْدُ الْجَبَّارِ بْنُ الْعَلاَءِ، حَدَّثَنَا سُفْيَانُ، حَدَّثَنَا الزُّهْرِيُّ، عَنْ أَبِي عُبَيْدٍ، قَالَ شَهِدْتُ الْعِيدَ مَعَ عَلِيِّ بْنِ أَبِي طَالِبٍ فَبَدَأَ بِالصَّلاَةِ قَبْلَ الْخُطْبَةِ وَقَالَ إِنَّ رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم نَهَانَا أَنْ نَأْكُلَ مِنْ لُحُومِ نُسُكِنَا بَعْدَ ثَلاَثٍ ‏.‏
Traduction
Jabir b. 'Abdullah a rapporté

Nous n'avons pas mangé la chair des animaux sacrifiés au-delà de trois (jours), mais le messager d'Allah (ﷺ) nous a commandé de faire une disposition pour le voyage et le chat (au-delà de trois jours).

Comment

Le Livre des Sacrifices - Sahih Muslim 1972c

Un commentaire de l'Imam An-Nawawi tiré de son Sharh Sahih Muslim

Analyse Textuelle

Ce hadith aborde la permission de consommer la viande sacrificielle au-delà de trois jours, démontrant l'évolution des règles islamiques selon les circonstances changeantes et la sagesse divine.

La restriction initiale de trois jours était une règle temporaire pour distinguer les pratiques musulmanes des coutumes pré-islamiques où la viande était conservée pendant de longues périodes, souvent de manière contraire aux principes islamiques.

Règlements Juridiques (Ahkam)

L'interdiction a été abrogée (naskh) par la permission ultérieure, rendant permis de stocker et de consommer la viande sacrificielle indéfiniment, à condition qu'elle reste comestible et saine.

Les savants s'accordent à dire que cette règle s'applique à la fois à l'Udhiyah (sacrifice de l'Aïd al-Adha) et au Hady (sacrifice du pèlerinage), permettant aux croyants de tirer un bénéfice durable de leurs actes d'adoration.

Dimensions Spirituelles

Cette progression illustre la miséricorde d'Allah en allégeant les fardeaux de Ses serviteurs tout en maintenant l'esprit d'adoration et de gratitude.

La permission d'utiliser les provisions sacrificielles pour les voyages reflète l'approche pratique de l'islam en matière d'adoration, intégrant les actes spirituels aux besoins mondains de manière équilibrée.