Ce hadith est rapporté sur l’autorité d’Adi b. Hatim à travers une autre chaîne d’émetteurs.
Le Livre des Serments - Sahih Muslim 1651 d
Cette narration de 'Adi ibn Hatim (qu'Allah soit satisfait de lui) concerne la question des serments et de leurs expiations, en abordant spécifiquement les situations où l'on rompt involontairement un serment ou trouve impossible de le remplir.
Analyse Textuelle
Le Prophète (que la paix soit sur lui) a dit : "Il y a trois cas dans lesquels rompre son serment ne nécessite pas d'expiation : lorsqu'un homme fait vœu de rompre les relations avec ses proches, lorsqu'un homme fait vœu de quelque chose sur lequel il n'a aucun contrôle, et lorsqu'un homme fait vœu de commettre un péché."
Cet enseignement établit des principes juridiques importants concernant la nature des serments contraignants et distingue entre les vœux valides et invalides dans la jurisprudence islamique.
Commentaire Juridique
Les savants expliquent qu'un serment de rompre les liens familiaux est invalide car maintenir les relations de parenté est une obligation religieuse. De même, faire vœu de faire l'impossible démontre l'invalidité du vœu dès son origine.
Plus significativement, tout serment de commettre un acte pécheur est nul et non avenu, car l'obéissance à Allah prime sur tous les autres engagements. Le croyant est en fait obligé de rompre un tel serment et de demander pardon.
Dimensions Spirituelles
Ce hadith enseigne aux musulmans d'être attentifs à leur parole et d'éviter de faire des serments frivoles. Il souligne que le but des serments est de renforcer l'engagement envers la droiture, et non de permettre le péché ou de nuire aux relations.
La sagesse derrière ces exceptions protège les croyants de fardeaux spirituels inutiles tout en les guidant vers ce qui plaît à Allah et bénéficie à leurs affaires mondaines et de l'au-delà.