حَدَّثَنِي أَبُو كَامِلٍ، فُضَيْلُ بْنُ حُسَيْنٍ الْجَحْدَرِيُّ حَدَّثَنَا أَبُو عَوَانَةَ، عَنْ فِرَاسٍ، عَنْ ذَكْوَانَ أَبِي صَالِحٍ، عَنْ زَاذَانَ أَبِي عُمَرَ، قَالَ أَتَيْتُ ابْنَ عُمَرَ وَقَدْ أَعْتَقَ مَمْلُوكًا - قَالَ - فَأَخَذَ مِنَ الأَرْضِ عُودًا أَوْ شَيْئًا فَقَالَ مَا فِيهِ مِنَ الأَجْرِ مَا يَسْوَى هَذَا إِلاَّ أَنِّي سَمِعْتُ رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم يَقُولُ ‏"‏ مَنْ لَطَمَ مَمْلُوكَهُ أَوْ ضَرَبَهُ فَكَفَّارَتُهُ أَنْ يُعْتِقَهُ ‏"‏.
Traduction
Mu’awiya b. Suwaid a rapporté

J’ai giflé un esclave qui nous appartenait et je me suis enfui. Je suis revenu juste avant midi et j’ai fait une prière derrière mon père. Il l’appela, lui et moi, et lui dit : « Fais comme il t’a fait. » Il a accordé la grâce. Il (mon père) dit alors : « Nous appartenions à la famille de Muqarrin du vivant du Messager d’Allah (que la paix soit sur lui) et nous n’avons eu qu’une seule esclave et l’un d’entre nous l’a giflée. Cette nouvelle parvint au Messager d’Allah (ﷺ) et il dit : « Libère-la. » Ils (les membres de la famille) dirent : Il n’y a pas d’autre servante qu’elle. Là-dessus, il dit : « Alors, employez-la et quand vous aurez les moyens de vous passer de ses services, alors libérez-la. »