Ne sortez pas à la rencontre des coureurs pour conclure une transaction avec eux ; aucun de vous ne doit acheter en opposition avec l’autre, ni enchérir l’un contre l’autre ; Un citadin ne doit pas vendre pour un homme du désert, et ne pas attacher des mamelles de charnels et de moutons, et celui qui les achète après que cela a été fait a deux voies ouvertes à lui : après les avoir traites, il peut les garder s’il en est satisfait, ou il peut les rendre avec une série de dattes s’il n’en est pas satisfait.
Le Livre des Transactions - Sahih Muslim 1515 c
Ce hadith complet de Sahih Muslim établit plusieurs principes fondamentaux régissant les transactions commerciales dans la loi islamique, interdisant les pratiques qui mènent à l'exploitation, la tromperie ou la manipulation du marché.
Interdiction de Rencontrer les Caravanes en Dehors de la Ville
Les érudits expliquent que rencontrer les cavaliers avant qu'ils n'atteignent le marché les empêche d'apprendre les prix actuels du marché, permettant aux acheteurs d'acheter des biens à des prix injustement bas. Cette pratique (connue sous le nom de talaqqī al-rukbān) constitue une exploitation et est interdite pour assurer des conditions de marché équitables.
Interdiction des Enchères Compétitives (Najash)
L'interdiction de surenchérir les uns contre les autres fait référence à la pratique du najash, où une personne enchéri faussement sur des biens sans intention d'achat, simplement pour faire monter les prix pour les acheteurs légitimes. Cette tromperie nuit aux vendeurs et aux acheteurs et viole le principe islamique de transparence dans les transactions.
Restrictions Commerciales Urbaines-Rurales
L'interdiction pour les citadins de vendre pour les habitants du désert empêche les intermédiaires du marché d'exploiter les producteurs ruraux qui manquent de connaissances du marché. Les érudits interprètent cela comme une protection des vendeurs naïfs contre la manipulation par des acteurs du marché expérimentés qui pourraient profiter de leur ignorance des vraies valeurs du marché.
Interdiction de Lier les Pis des Animaux
Lier les pis des chameaux et des moutons pour empêcher la traite constitue du gharrar (tromperie) en déformant la véritable capacité de production laitière de l'animal. Cette pratique trompe les acheteurs sur la valeur réelle et la productivité de l'animal vendu.
Option de Recours pour les Vices Cachés
Si quelqu'un achète un animal avec les pis liés, la loi islamique prévoit l'option de khiyār al-ghabn (option pour vice caché). L'acheteur peut garder l'animal après la traite s'il est satisfait, ou le retourner avec une compensation équivalente à un sāʿ de dattes pour le lait consommé, assurant la justice pour les deux parties en cas de tromperie transactionnelle.