J’ai divorcé de ma femme du vivant du Messager d’Allah (ﷺ) alors qu’elle était en état de menstruations. 'Umar (qu’Allah l’agrée) en a fait mention au Messager d’Allah (ﷺ), après quoi il a dit : « Ordonne-lui de la reprendre et de la laisser (dans cet état) jusqu’à ce qu’elle soit purifiée. » Ensuite, (laisse-la) entrer dans la période des secondes règles, et quand elle sera purifiée, alors divorcez-la (enfin) avant d’avoir des rapports sexuels avec elle, ou retenez-la (enfin). C’est la 'Idda (la période prescrite) qu’Allah a ordonné (de garder à l’esprit) lors du divorce des femmes. « Ubaidullah a rapporté : J’ai dit à Nafi » : Qu’est-il advenu de ce divorce (prononcé dans « Idda ») ? Il a dit : « C’est comme un qu’elle a compté.
Le Livre du Divorce - Sahih Muslim 1471c
Cette narration de Sahih Muslim aborde la question cruciale de prononcer le divorce pendant la période menstruelle d'une femme, ce que le Prophète ﷺ a explicitement interdit et rectifié.
Commentaire Savant
La règle démontre qu'un divorce prononcé pendant les menstrues est considéré comme invalide et doit être révoqué. Le mari est ordonné de reprendre sa femme et d'attendre qu'elle achève sa période de pureté, puis de l'observer à travers un autre cycle menstruel avant de prononcer le divorce dans un état de pureté sans consommation.
Cela établit la sagesse divine derrière la 'Iddah (période d'attente) - pour déterminer si la femme est enceinte et pour offrir une opportunité de réconciliation. L'instruction finale "la retenir ou la divorcer" souligne qu'après la procédure appropriée, le choix reste avec le mari.
Implications Légales
La déclaration de Nafi "C'était comme un qu'elle comptait" indique qu'un divorce mal chronométré n'est pas compté dans le triple talaq. Cela préserve le lien conjugal et empêche la dissolution hâtive du mariage, s'alignant sur les principes islamiques de préservation de la famille et de considération appropriée pour de telles questions sérieuses.