J’ai divorcé de ma femme alors qu’elle avait ses règles. 'Umar (qu’Allah l’agrée) en a fait mention au Messager d’Allah (ﷺ) et il s’est mis en colère et a dit : « Ordonne-lui de la reprendre jusqu’à ce qu’elle entre dans la seconde menstruation qui s’ensuit autre que celle au cours de laquelle il a divorcé et s’il juge opportun de divorcer, il doit prononcer le divorce (enfin) avant de la toucher (pendant la période) où elle est purifiée de ses règles. et c’est la période prescrite en ce qui concerne le divorce comme Allah l’a ordonné. Abdullah a prononcé un divorce et il a été compté en cas de divorce. 'Abdullah l’a reprise comme le Messager d’Allah (ﷺle lui avait ordonné.
Le Livre du Divorce - Sahih Muslim 1471f
Ce récit d'Abdullah ibn Umar concerne l'interdiction de divorcer d'une femme pendant sa période menstruelle, ce qui constitue une innovation (bid'ah) contraire à la Sunnah.
Règlement Légal et Sagesse Divine
La colère du Prophète démontre la gravité de cette violation. La loi islamique exige que le divorce soit prononcé pendant une période de pureté (tuhr) lorsque les relations conjugales n'ont pas eu lieu, assurant la clarté de la paternité et empêchant les décisions hâtives pendant les états émotionnels.
Procédure de Rectification
Le remède prescrit nécessite de reprendre l'épouse jusqu'à ce qu'elle ait terminé deux cycles menstruels complets, permettant une réconciliation. Si le divorce reste nécessaire, il doit être prononcé pendant la pureté sans intimité, suivant la période d'attente coranique (Sourate Al-Baqarah 2:228-229).
Consensus des Savants
Les quatre madhabs sunnites s'accordent à dire que ce divorce compte comme un talaq révocable. Le mari reste responsable de l'entretien pendant la période d'attente, et la réconciliation reste possible jusqu'à la finalité du divorce.