حَدَّثَنِي زُهَيْرُ بْنُ حَرْبٍ، حَدَّثَنَا عُمَرُ بْنُ يُونُسَ الْحَنَفِيُّ، حَدَّثَنَا عِكْرِمَةُ بْنُ عَمَّارٍ، عَنْ سِمَاكٍ أَبِي زُمَيْلٍ، حَدَّثَنِي عَبْدُ اللَّهِ بْنُ عَبَّاسٍ، حَدَّثَنِي عُمَرُ بْنُ الْخَطَّابِ، قَالَ لَمَّا اعْتَزَلَ نَبِيُّ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم نِسَاءَهُ - قَالَ - دَخَلْتُ الْمَسْجِدَ فَإِذَا النَّاسُ يَنْكُتُونَ بِالْحَصَى وَيَقُولُونَ طَلَّقَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم نِسَاءَهُ وَذَلِكَ قَبْلَ أَنْ يُؤْمَرْنَ بِالْحِجَابِ فَقَالَ عُمَرُ فَقُلْتُ لأَعْلَمَنَّ ذَلِكَ الْيَوْمَ قَالَ فَدَخَلْتُ عَلَى عَائِشَةَ فَقُلْتُ يَا بِنْتَ أَبِي بَكْرٍ أَقَدْ بَلَغَ مِنْ شَأْنِكِ أَنْ تُؤْذِي رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم فَقَالَتْ مَا لِي وَمَا لَكَ يَا ابْنَ الْخَطَّابِ عَلَيْكَ بِعَيْبَتِكَ ‏.‏ قَالَ فَدَخَلْتُ عَلَى حَفْصَةَ بِنْتِ عُمَرَ فَقُلْتُ لَهَا يَا حَفْصَةُ أَقَدْ بَلَغَ مِنْ شَأْنِكِ أَنْ تُؤْذِي رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم وَاللَّهِ لَقَدْ عَلِمْتِ أَنَّ رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم لاَ يُحِبُّكِ ‏.‏ وَلَوْلاَ أَنَا لَطَلَّقَكِ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ‏.‏ فَبَكَتْ أَشَدَّ الْبُكَاءِ فَقُلْتُ لَهَا أَيْنَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم قَالَتْ هُوَ فِي خِزَانَتِهِ فِي الْمَشْرُبَةِ ‏.‏ فَدَخَلْتُ فَإِذَا أَنَا بِرَبَاحٍ غُلاَمِ رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم قَاعِدًا عَلَى أُسْكُفَّةِ الْمَشْرُبَةِ مُدَلٍّ رِجْلَيْهِ عَلَى نَقِيرٍ مِنْ خَشَبٍ وَهُوَ جِذْعٌ يَرْقَى عَلَيْهِ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم وَيَنْحَدِرُ فَنَادَيْتُ يَا رَبَاحُ اسْتَأْذِنْ لِي عِنْدَكَ عَلَى رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ‏.‏ فَنَظَرَ رَبَاحٌ إِلَى الْغُرْفَةِ ثُمَّ نَظَرَ إِلَىَّ فَلَمْ يَقُلْ شَيْئًا ثُمَّ قُلْتُ يَا رَبَاحُ اسْتَأْذِنْ لِي عِنْدَكَ عَلَى رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ‏.‏ فَنَظَرَ رَبَاحٌ إِلَى الْغُرْفَةِ ثُمَّ نَظَرَ إِلَىَّ فَلَمْ يَقُلْ شَيْئًا ثُمَّ رَفَعْتُ صَوْتِي فَقُلْتُ يَا رَبَاحُ اسْتَأْذِنْ لِي عِنْدَكَ عَلَى رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم فَإِنِّي أَظُنُّ أَنَّ رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ظَنَّ أَنِّي جِئْتُ مِنْ أَجْلِ حَفْصَةَ وَاللَّهِ لَئِنْ أَمَرَنِي رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم بِضَرْبِ عُنُقِهَا لأَضْرِبَنَّ عُنُقَهَا ‏.‏ وَرَفَعْتُ صَوْتِي فَأَوْمَأَ إِلَىَّ أَنِ ارْقَهْ فَدَخَلْتُ عَلَى رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم وَهُوَ مُضْطَجِعٌ عَلَى حَصِيرٍ فَجَلَسْتُ فَأَدْنَى عَلَيْهِ إِزَارَهُ وَلَيْسَ عَلَيْهِ غَيْرُهُ وَإِذَا الْحَصِيرُ قَدْ أَثَّرَ فِي جَنْبِهِ فَنَظَرْتُ بِبَصَرِي فِي خِزَانَةِ رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم فَإِذَا أَنَا بِقَبْضَةٍ مِنْ شَعِيرٍ نَحْوِ الصَّاعِ وَمِثْلِهَا قَرَظًا فِي نَاحِيَةِ الْغُرْفَةِ وَإِذَا أَفِيقٌ مُعَلَّقٌ - قَالَ - فَابْتَدَرَتْ عَيْنَاىَ قَالَ ‏"‏ مَا يُبْكِيكَ يَا ابْنَ الْخَطَّابِ ‏"‏ ‏.‏ قُلْتُ يَا نَبِيَّ اللَّهِ وَمَا لِي لاَ أَبْكِي وَهَذَا الْحَصِيرُ قَدْ أَثَّرَ فِي جَنْبِكَ وَهَذِهِ خِزَانَتُكَ لاَ أَرَى فِيهَا إِلاَّ مَا أَرَى وَذَاكَ قَيْصَرُ وَكِسْرَى فِي الثِّمَارِ وَالأَنْهَارِ وَأَنْتَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم وَصَفْوَتُهُ وَهَذِهِ خِزَانَتُكَ ‏.‏ فَقَالَ ‏"‏ يَا ابْنَ الْخَطَّابِ أَلاَ تَرْضَى أَنْ تَكُونَ لَنَا الآخِرَةُ وَلَهُمُ الدُّنْيَا ‏"‏ ‏.‏ قُلْتُ بَلَى - قَالَ - وَدَخَلْتُ عَلَيْهِ حِينَ دَخَلْتُ وَأَنَا أَرَى فِي وَجْهِهِ الْغَضَبَ فَقُلْتُ يَا رَسُولَ اللَّهِ مَا يَشُقُّ عَلَيْكَ مِنْ شَأْنِ النِّسَاءِ فَإِنْ كُنْتَ طَلَّقْتَهُنَّ فَإِنَّ اللَّهَ مَعَكَ وَمَلاَئِكَتَهُ وَجِبْرِيلَ وَمِيكَائِيلَ وَأَنَا وَأَبُو بَكْرٍ وَالْمُؤْمِنُونَ مَعَكَ وَقَلَّمَا تَكَلَّمْتُ وَأَحْمَدُ اللَّهَ بِكَلاَمٍ إِلاَّ رَجَوْتُ أَنْ يَكُونَ اللَّهُ يُصَدِّقُ قَوْلِي الَّذِي أَقُولُ وَنَزَلَتْ هَذِهِ الآيَةُ آيَةُ التَّخْيِيرِ ‏{‏ عَسَى رَبُّهُ إِنْ طَلَّقَكُنَّ أَنْ يُبْدِلَهُ أَزْوَاجًا خَيْرًا مِنْكُنَّ‏}‏ ‏{‏ وَإِنْ تَظَاهَرَا عَلَيْهِ فَإِنَّ اللَّهَ هُوَ مَوْلاَهُ وَجِبْرِيلُ وَصَالِحُ الْمُؤْمِنِينَ وَالْمَلاَئِكَةُ بَعْدَ ذَلِكَ ظَهِيرٌ‏}‏ وَكَانَتْ عَائِشَةُ بِنْتُ أَبِي بَكْرٍ وَحَفْصَةُ تَظَاهَرَانِ عَلَى سَائِرِ نِسَاءِ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم فَقُلْتُ يَا رَسُولَ اللَّهِ أَطَلَّقْتَهُنَّ قَالَ ‏"‏ لاَ ‏"‏ ‏.‏ قُلْتُ يَا رَسُولَ اللَّهِ إِنِّي دَخَلْتُ الْمَسْجِدَ وَالْمُسْلِمُونَ يَنْكُتُونَ بِالْحَصَى يَقُولُونَ طَلَّقَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم نِسَاءَهُ أَفَأَنْزِلُ فَأُخْبِرَهُمْ أَنَّكَ لَمْ تُطَلِّقْهُنَّ قَالَ ‏"‏ نَعَمْ إِنْ شِئْتَ ‏"‏ ‏.‏ فَلَمْ أَزَلْ أُحَدِّثُهُ حَتَّى تَحَسَّرَ الْغَضَبُ عَنْ وَجْهِهِ وَحَتَّى كَشَرَ فَضَحِكَ وَكَانَ مِنْ أَحْسَنِ النَّاسِ ثَغْرًا ثُمَّ نَزَلَ نَبِيُّ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم وَنَزَلْتُ فَنَزَلْتُ أَتَشَبَّثُ بِالْجِذْعِ وَنَزَلَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم كَأَنَّمَا يَمْشِي عَلَى الأَرْضِ مَا يَمَسُّهُ بِيَدِهِ فَقُلْتُ يَا رَسُولَ اللَّهِ إِنَّمَا كُنْتَ فِي الْغُرْفَةِ تِسْعَةً وَعِشْرِينَ ‏.‏ قَالَ ‏"‏ إِنَّ الشَّهْرَ يَكُونُ تِسْعًا وَعِشْرِينَ ‏"‏ ‏.‏ فقُمْتُ عَلَى بَابِ الْمَسْجِدِ فَنَادَيْتُ بِأَعْلَى صَوْتِي لَمْ يُطَلِّقْ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم نِسَاءَهُ ‏.‏ وَنَزَلَتْ هَذِهِ الآيَةُ ‏{‏ وَإِذَا جَاءَهُمْ أَمْرٌ مِنَ الأَمْنِ أَوِ الْخَوْفِ أَذَاعُوا بِهِ وَلَوْ رَدُّوهُ إِلَى الرَّسُولِ وَإِلَى أُولِي الأَمْرِ مِنْهُمْ لَعَلِمَهُ الَّذِينَ يَسْتَنْبِطُونَهُ مِنْهُمْ‏}‏ فَكُنْتُ أَنَا اسْتَنْبَطْتُ ذَلِكَ الأَمْرَ وَأَنْزَلَ اللَّهُ عَزَّ وَجَلَّ آيَةَ التَّخْيِيرِ ‏.‏
Traduction
Abdullah b. Abbas (qu’Allah soit satisfait de tlicm) a rapporté

J’avais l’intention de demander à 'Umar b. al-Khattab (qu’Allah l’agrée) un verset, mais j’ai attendu un an pour le lui demander par peur, jusqu’à ce qu’il parte en pèlerinage et que je l’accompagne également. Alors qu’il revenait et que nous étions en route, il s’est écarté vers un arbre Arak pour se soulager. Je l’ai attendu jusqu’à ce qu’il soit libre. Je l’accompagnai et lui dis : « Commandeur des croyants, qui sont les deux femmes du Messager d’Allah (ﷺ) qui se sont soutenues l’une l’autre (dans leur demande d’argent supplémentaire) ? Il dit : « C’étaient Hafsa et Aïcha (qu’Allah soit satisfait d’eux). Je lui dis : « Cela fait un an que j’avais l’intention de t’interroger à ce sujet, mais je n’ai pas pu le faire à cause de l’émerveillement que tu éprouvais. Il a dit : Ne faites pas ça. Si vous pensez que j’ai des connaissances, posez-moi des questions à ce sujet. Et si je le savais, je vous en informerais. Il (le narrateur) a déclaré que 'Umar avait dit : « Par Allah, pendant les jours d’ignorance, nous n’avions aucun respect pour les femmes jusqu’à ce qu’Allah le Très-Haut révèle d’elles ce qu’Il a révélé et leur assigne ce qu’Il a désigné. Il a dit : « Il se trouve que je pensais à une question que ma femme a dit : J’aurais aimé que vous ayez fait ceci et cela. Je lui dis : « Cela ne vous regarde pas et vous ne devriez pas vous sentir dérangée dans une affaire que j’ai l’intention de faire. » Elle me dit : « Comme il est étrange que toi, ô fils de Khattab, tu n’aimes pas qu’on te riposte, alors que ta fille se moque du Messager d’Allah (paix et bénédictions d’Allah sur lui) jusqu’à ce qu’il passe la journée dans la contrariété. 'Umar a dit : « J’ai saisi mon manteau, puis je suis sorti de ma maison jusqu’à ce que je rende visite à Hafsa et lui dise : « Ô fille, (j’ai entendu) que tu te moques du Messager d’Allah (ﷺ) jusqu’à ce qu’il passe la journée dans la contrariété, sur quoi Hafsa a dit : « Par Allah, nous lui ripostons. » Je dis : « Souviens-toi, ma fille, que je te mets en garde contre le châtiment d’Allah et la colère de Son messager (ﷺ). Vous ne pouvez pas être induit en erreur par celle dont la beauté l’a fascinée, et l’amour du Messager d’Allah (ﷺ) pour elle. J’ai ensuite rendu visite à Umm Salama à cause de ma relation avec elle et je lui ai parlé. Umm Salama m’a dit : « Umar b. al-Khattab, comme c’est étrange que tu te mêles de toutes les affaires au point de vouloir t’immiscer entre le Messager d’Allah (ﷺ) et ses épouses, et cela m’a tellement perturbé que je me suis abstenu de dire ce que j’avais à dire, alors je suis sorti de son appartement. et j’avais un ami de l’Anar. Quand j’étais absent (de la compagnie du Saint Prophète), il avait l’habitude de m’apporter les nouvelles et quand il était absent, je lui apportais les nouvelles, et à cette époque nous redoutions un roi de Ghassan. On nous a dit qu’il avait l’intention de nous attaquer, et nos esprits étaient hantés par lui. Mon ami, l’Ansari, est venu à moi, il a frappé à la porte et m’a dit : Ouvre-la, ouvre-la. J’ai dit : « Le Ghassani est-il venu ? » Il a dit : (L’affaire est) plus grave que cela. Le Messager d’Allah (ﷺ) s’est séparé de ses épouses. J’ai dit : « Que le nez de Hafsa et d’Aïcha soit maculé de poussière. J’ai alors saisi mon vêtement et je suis sorti jusqu’à ce que j’arrive et que je trouve le Messager d’Allah (ﷺ) dans son grenier où il est monté au moyen d’une échelle faite de palmier dattier, et le serviteur du Messager d’Allah (ﷺqui était noir était assis au bout de l’échelle. J’ai dit : « C’est Omar. » La permission m’a donc été accordée. J’ai raconté cette nouvelle au Messager d’Allah (ﷺ) et pendant que je racontais la nouvelle concernant Umm Salama, le Messager d’Allah (ﷺ) a souri. Il était allongé sur la natte et il n’y avait rien entre lui et celle-là (tapis), et sous sa tête il y avait un oreiller en cuir et il était rembourré de fibres de palmier et à ses pieds se trouvait un tas de sant (acacia niloctica, destiné à la teinture) et près de sa tête il y avait une peau suspendue. Et j’ai vu les marques du maton sur le côté du Messager d’Allah (ﷺ), et j’ai pleuré. Il dit : « Qu’est-ce qui te fait pleurer ? » J’ai dit : « Messager d’Allah, les Khusrau et les Césars ont passé leur vie au milieu du luxe, tandis que toi, le Messager d’Allah, tu mènes ta vie dans cette pauvreté ». Alors le Messager d’Allah (ﷺ) dit : « N’aimez-vous pas qu’ils aient les richesses de leur monde et que vous ayez l’au-delà.