En vérité, Fatima aussi est sortie (de la maison de ses beaux-parents). 'Urwa dit : « Je suis venu voir 'Aïcha (qu’Allah l’agrée) et je lui ai parlé à ce sujet et elle a dit : « Il n’y a rien de bon pour Fatima bint Qais (qu’Allah l’agrée) d’en faire mention.
Le Livre du Divorce - Sahih Muslim 1481a
Cette narration de Sahih Muslim concerne Fatima bint Qais (qu'Allah soit satisfait d'elle) quittant son foyer conjugal pendant sa période d'attente ('iddah). Le commentaire révèle d'importants principes juridiques concernant les exigences de résidence des femmes pendant le divorce.
Commentaire Savant
La déclaration de 'A'isha (qu'Allah soit satisfait d'elle) indique un désaccord avec l'action de Fatima bint Qais. Les savants classiques expliquent qu'une femme divorcée devrait généralement rester dans son foyer conjugal pendant sa 'iddah, sauf s'il y a des préoccupations légitimes pour sa sécurité ou son honneur.
L'imam Nawawi commente que ce hadith montre la permission de critiquer les narrateurs lorsque cela est nécessaire pour préserver la loi islamique. L'objection de 'A'isha n'était pas personnelle mais visait à protéger les règles établies.
La majorité des savants estiment qu'une femme divorcée de manière révocable doit rester dans son foyer conjugal, tandis qu'une femme divorcée de manière irrévocable peut choisir sa résidence. Cette narration sert de preuve pour l'équilibre minutieux entre les circonstances individuelles et le maintien des obligations religieuses.
Implications Juridiques
Ce hadith fait partie des preuves fondamentales de la règle islamique sur le logement pendant la période d'attente. Les juristes ont déduit que, sauf en cas de nécessité réelle, les femmes ne devraient pas quitter leur résidence désignée pendant la 'iddah pour préserver les droits et éviter les malentendus.
L'échange entre 'Urwa et 'A'isha démontre comment les compagnons du Prophète (que la paix soit sur lui) corrigeaient les actions qui pourraient potentiellement établir des précédents incorrects dans les affaires religieuses.