'Ali b. Abu Talib a écrit le traité entre le Prophète (ﷺ) et les polythéistes le jour de Hudaibiya. Il a écrit: C'est ce que Muhammad, le messager d'Allah, s'est installé. Ils (les polythéistes) ont dit: n'écrivez pas de mots "le messager d'Allah". Si nous savions que vous étiez le messager d'Allah, nous ne nous battrions pas contre vous. Le Prophète (ﷺ) a dit à «Ali: éliminer ces mots. Il (Ali) a dit: Je ne vais pas les frapper. Le Prophète (ﷺ) les a donc frappés de sa propre main. Le narrateur a déclaré que les conditions sur lesquelles les deux parties avaient convenu comprenaient que les musulmans entreraient dans la Mecque (l'année prochaine) et y resteraient pendant trois jours, et qu'ils n'entreraient pas en portant des armes sauf dans leurs gaines ou leurs écoliers.
Le Livre du Jihad et des Expéditions - Sahih Muslim 1783a
Ce récit de Sahih Muslim relate le Traité crucial de Hudaybiyyah, démontrant des leçons profondes en diplomatie islamique et en patience stratégique.
Commentaire savant sur les termes du traité
L'objection des polythéistes au titre « Messager d'Allah » reflète leur déni persistant de la prophétie de Mahomet. La volonté du Prophète de supprimer cette désignation illustre le principe de faire des concessions permises dans les négociations lorsqu'elles ne compromettent pas les croyances fondamentales.
Cet acte démontre que si la vérité de sa mission de messager était incontestable pour les musulmans, la diplomatie pratique exige parfois de la flexibilité dans la forme tout en maintenant la substance.
La sagesse dans les concessions
Les savants classiques notent que l'action du Prophète enseigne que lorsque de plus grands avantages (maslaha) peuvent être obtenus par des concessions mineures dans les questions de formulation ou de forme, une telle flexibilité n'est pas seulement permise mais recommandée.
La clause de visite de trois jours à La Mecque, bien qu'elle semble restrictive, a en réalité établi le précédent du retour des musulmans dans la ville sacrée et a ouvert la voie à la conquête pacifique éventuelle.
Leçons spirituelles
Cet incident illustre que la vraie force ne réside pas dans une insistance rigide sur les formalités mais dans la sagesse stratégique. Le traité, bien qu'il semble initialement défavorable, s'est finalement avéré être une victoire claire (fat-h mubeen) comme mentionné dans le Coran.
La déception initiale des compagnons s'est transformée en reconnaissance de la sagesse divine, enseignant aux croyants de faire confiance au plan d'Allah même lorsque les circonstances immédiates semblent difficiles.