Il est raconté sur l'autorité d'Abdullah qu'une femme a été retrouvée tuée dans l'une des batailles menées par le messager d'Allah (ﷺ). Il a désapprouvé le meurtre des femmes et des enfants.
Le Livre du Jihad et des Expéditions - Sahih Muslim 1744a
Cette narration d'Abdullah ibn Mas'ud établit un principe fondamental dans la guerre islamique interdisant le meurtre des non-combattants, en particulier des femmes et des enfants.
Commentaire Savant
La désapprobation du Prophète démontre que l'éthique militaire islamique interdit strictement de cibler les civils et les non-combattants, même pendant les hostilités actives.
Les savants classiques comme l'Imam Nawawi expliquent que ce hadith établit que les femmes, les enfants, les personnes âgées, les moines et autres non-combattants sont protégés à moins qu'ils ne participent directement aux combats.
Cette interdiction reflète le principe coranique de proportionnalité dans la guerre et la préservation de la vie innocente, ce qui distingue la conduite militaire islamique de la guerre indiscriminée.
Implications Juridiques
Cette narration forme la base du droit international islamique concernant les personnes protégées dans les conflits armés.
Les savants s'accordent unanimement à dire que tuer des non-combattants sans nécessité militaire légitime constitue un péché majeur et une violation de la loi islamique.
L'exception se produit uniquement lorsque ces individus participent activement aux opérations de combat contre les musulmans.