« Nous étions jeunes, alors nous avons dit : Messager d’Allah, ne devrions-nous pas nous faire castrer ? Mais il (le narrateur) n’a pas dit ; Nous étions en expédition.
Le Livre du Mariage - Sahih Muslim 1404 c
Cette narration de Sahih Muslim présente un moment d'enseignement profond où de jeunes compagnons du Prophète (que la paix soit sur lui) ont interrogé sur des mesures extrêmes pour contrôler leurs désirs.
Contexte et Circonstances
Les compagnons mentionnés étaient dans leur jeunesse, expérimentant les inclinations naturelles de leur âge. Leur question sur la castration reflète leur désir sincère de maintenir la pureté spirituelle et d'éviter le péché.
La réponse du Prophète (non explicitement mentionnée ici mais comprise d'autres narrations) était de rejeter de telles mesures physiques extrêmes, les guidant plutôt vers le mariage licite et la maîtrise de soi par les voies islamiques appropriées.
Commentaire Savant
Les savants classiques expliquent que l'Islam interdit la castration et les mutilations corporelles similaires car elles constituent une altération de la création d'Allah sans nécessité médicale légitime.
La sincérité des compagnons est louée, mais la guidance du Prophète les redirige vers la voie médiane équilibrée - ni céder aux désirs de manière illicite ni recourir à un ascétisme extrême qui nuit au corps qu'Allah nous a confié.
Ce hadith établit le principe que le mariage licite est la solution prescrite pour gérer les désirs naturels, préservant à la fois l'engagement religieux et l'intégrité physique.
Règlements Légaux Dérivés
La castration pour des raisons non médicales est strictement interdite (haram) dans la loi islamique.
Les jeunes sont encouragés à se marier tôt s'ils en sont capables, ou à pratiquer le jeûne et d'autres disciplines spirituelles pour contrôler les désirs jusqu'à ce que le mariage devienne réalisable.
La préservation de l'état physique naturel est un principe islamique fondamental, et les mesures extrêmes causant des dommages permanents sont interdites.