Alors que j’étais en compagnie de Jabir b. Abdullah, une personne est venue à lui et lui a dit qu’Ibn Abbas et Ibn Zubair différaient sur les deux types de Mut’as (Tamattu' du Hajj 1846 et Tamattu' avec les femmes), sur quoi Jabir a dit : « Nous avions l’habitude de faire ces deux-là du vivant du Messager d’Allah (ﷺ). Omar nous a alors interdit de les faire, et nous n’y sommes donc pas revenus.
Le Livre du Mariage - Sahih Muslim 1405 e
Au nom d'Allah, le Très Miséricordieux, le Très Clément. Cette narration du compagnon éminent Jabir ibn Abdullah (qu'Allah soit satisfait de lui) aborde deux pratiques distinctes qui étaient permises à l'époque du Prophète mais interdites plus tard par le Calife Umar.
Les Deux Types de Mut'ah
Le premier type mentionné est Tamattu' al-Hajj, qui consiste à accomplir l'Umrah pendant les mois du Hajj avant de terminer le Hajj. Le second est Mut'at al-Nisa', ou mariage temporaire, qui est le sujet de notre commentaire ici.
Pendant l'ère bénie du Messager d'Allah (paix soit sur lui), les deux pratiques étaient permises dans des circonstances spécifiques. Le mariage temporaire était initialement autorisé pendant les voyages et les expéditions militaires pour éviter les difficultés.
L'Interdiction par le Calife Umar
Le juste Calife Umar ibn al-Khattab (qu'Allah soit satisfait de lui), agissant selon son ijtihad et sa compréhension des objectifs supérieurs de la Charia, a interdit les deux pratiques. Son interdiction était basée sur le principe de fermer les voies à un usage abusif potentiel et de protéger la sainteté du mariage.
Les compagnons, y compris Jabir, ont accepté cette interdiction sans objection, démontrant leur accord collectif (ijma') sur la question après la mort du Prophète.
Consensus des Savants
La majorité des savants des quatre écoles de jurisprudence conviennent que le mariage temporaire est interdit sur la base de cette narration et d'autres narrations authentiques. Le consensus des compagnons et des générations ultérieures de savants affirme cette position.
Cette décision protège la dignité des femmes, assure une lignée appropriée et maintient la nature sacrée du mariage en tant qu'engagement permanent plutôt qu'un arrangement temporaire.