Rabi' b. Sabra a rapporté sur l’autorité de son père que le Messager d’Allah (ﷺ) a interdit la contraction de mariage temporaire.
L'Interdiction du Mariage Mut'ah
Ce récit de Sahih Muslim 1406 h établit l'interdiction sans équivoque du mariage temporaire (nikah al-mut'ah) dans la loi islamique. Le Prophète Muhammad (ﷺ) a explicitement interdit cette pratique, qui était répandue dans l'Arabie pré-islamique.
Contexte Historique et Signification
Le mariage Mut'ah fait référence à un contrat marital temporaire pour une durée spécifiée en échange d'une dot spécifiée. Bien que permis brièvement au début de l'islam pendant les campagnes militaires, il a été ensuite abrogé et définitivement interdit.
Le consensus (ijma') des savants classiques soutient que le mut'ah reste interdit jusqu'au Jour du Jugement, comme établi à travers de multiples récits authentiques et la pratique des Califes Bien Guidés.
Implications Juridiques
Tout contrat stipulant une durée temporaire invalide le mariage selon la majorité des savants sunnites. Les éléments essentiels du mariage islamique exigent la permanence et un engagement sérieux.
Les enfants nés de telles unions seraient considérés comme illégitimes (walad al-zina) car le contrat de mariage lui-même est nul. Les parties impliquées seraient soumises à des sanctions légales pour relations sexuelles illicites.
Sagesse derrière l'Interdiction
Cette interdiction préserve la lignée et protège la dignité des femmes en empêchant leur exploitation en tant que compagnes temporaires. Elle maintient la sainteté du mariage en tant qu'institution permanente pour construire des familles et des sociétés.
La décision souligne que le mariage en islam n'est pas seulement pour la gratification physique mais établit des liens durables de miséricorde et de compassion entre les époux, remplissant des responsabilités religieuses et sociales.