Une femme sans mari (ou divorcée ou veuve) ne doit pas être mariée avant d’avoir été consultée, et une vierge ne doit pas être mariée avant d’avoir obtenu sa permission. Ils demandèrent au Prophète d’Allah (ﷺ) : Comment peut-on solliciter son consentement ? Il (le Saint Prophète) a dit : « Qu’elle garde le silence. »
Le Livre du Mariage - Sahih Muslim 1419a
Une femme sans mari (ou divorcée ou veuve) ne doit pas être mariée tant qu'elle n'est pas consultée, et une vierge ne doit pas être mariée tant que sa permission n'est pas demandée. Ils ont demandé au Prophète d'Allah (ﷺ) : Comment son consentement (de la vierge) peut-il être sollicité ? Il (le Saint Prophète) a dit : Qu'elle garde le silence.
Commentaire Savant
Ce noble hadith établit le principe islamique fondamental que le mariage nécessite le libre consentement de la femme, qu'elle ait été précédemment mariée ou qu'elle soit vierge. La Charia accorde aux femmes une pleine autonomie en matière matrimoniale, rejetant toute forme de coercition.
Pour la femme précédemment mariée (thayyib), un consentement verbal explicite est requis en raison de son expérience et de sa maturité dans les affaires matrimoniales. Elle doit être directement consultée et son accord clair obtenu.
Pour la vierge (bikr), son silence constitue un consentement en raison de sa timidité et de sa modestie naturelles. Cet accommodement reconnaît les normes culturelles tout en préservant son droit de refuser le mariage. Si elle reste silencieuse lorsqu'on lui demande, cela indique son acceptation. Si elle refuse explicitement ou montre son mécontentement, le mariage ne peut pas avoir lieu.
La sagesse derrière cette distinction réside dans la compréhension de la nature humaine. La femme précédemment mariée, ayant connu le mariage, peut parler ouvertement de ses souhaits. La vierge, en raison de son innocence et de sa modestie naturelle, peut trouver difficile d'exprimer son accord verbalement, c'est pourquoi son silence est interprété comme un consentement.
Cette règle protège les droits et la dignité des femmes, garantissant que les mariages sont fondés sur une volonté mutuelle plutôt que sur la contrainte, créant ainsi la base de foyers islamiques réussis.