أَخْبَرَنَا سُلَيْمَانُ بْنُ سَلْمٍ الْبَلْخِيُّ، قَالَ حَدَّثَنَا النَّضْرُ، - وَهُوَ ابْنُ شُمَيْلٍ - قَالَ أَنْبَأَنَا شُعْبَةُ، عَنْ مَالِكِ بْنِ أَنَسٍ، عَنِ ابْنِ مُسْلِمٍ، عَنْ سَعِيدِ بْنِ الْمُسَيَّبِ، عَنْ أُمِّ سَلَمَةَ، عَنِ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم قَالَ ‏"‏ مَنْ رَأَى هِلاَلَ ذِي الْحِجَّةِ فَأَرَادَ أَنْ يُضَحِّيَ فَلاَ يَأْخُذْ مِنْ شَعْرِهِ وَلاَ مِنْ أَظْفَارِهِ حَتَّى يُضَحِّيَ ‏"‏ ‏.‏
Traduction
Il a été rapporté d'après Ummm Salamah que le Prophète a dit

« Quiconque voit le nouveau croissant de Dhoul-Hijjah et veut offrir un sacrifice, qu'il ne s'enlève ni les cheveux ni les ongles tant qu'il n'a pas fait le sacrifice. »

Comment

Le Livre d'ad-Dahaya (Sacrifices) - Sunan an-Nasa'i 4361

« Quiconque voit le nouveau croissant de Dhul-Hijjah et veut offrir un sacrifice, qu'il ne retire aucun de ses cheveux ou ongles jusqu'à ce qu'il ait offert le sacrifice. »

Analyse Textuelle

Ce hadith établit une interdiction pour celui qui a l'intention d'accomplir l'udhiyah (offrande sacrificielle) de retirer des cheveux ou des ongles dès la vue du croissant de Dhul-Hijjah jusqu'à après l'achèvement du sacrifice.

La phrase « veut offrir un sacrifice » indique que cette règle s'applique spécifiquement à ceux qui ont formé l'intention (niyyah) d'accomplir le sacrifice rituel.

Règle Juridique

Selon la majorité des savants, cette interdiction est considérée comme recommandée (mustahabb) plutôt qu'obligatoire. Celui qui retire des cheveux ou des ongles n'est pas pécheur mais a manqué la pratique recommandée.

La sagesse derrière cette interdiction est de maintenir l'intégrité du corps pour le sacrifice, car tout le corps cherchera la récompense d'Allah à travers cet acte d'adoration.

Portée et Application

L'interdiction s'applique à tous les poils corporels et ongles, y compris la coupe, le rasage, l'épilation ou toute forme de retrait.

Si on retire des cheveux ou des ongles par nécessité (comme un traitement médical ou l'élimination de substances nocives), la plupart des savants le permettent sans invalider la pratique recommandée.

L'interdiction prend fin immédiatement après l'accomplissement du sacrifice le jour de l'Aïd al-Adha.

Consensus des Savants

L'imam Ahmad, l'imam Shafi'i et de nombreux savants malikites affirment cette règle comme pratique recommandée basée sur cette narration authentique de Sunan an-Nasa'i.

Cette règle démontre la nature complète de l'adoration islamique, où même des actes apparemment mineurs sont liés à des objectifs spirituels et des récompenses plus grands.