أَخْبَرَنَا سُلَيْمَانُ بْنُ سَلْمٍ الْبَلْخِيُّ، قَالَ حَدَّثَنَا النَّضْرُ، - وَهُوَ ابْنُ شُمَيْلٍ - قَالَ أَنْبَأَنَا شُعْبَةُ، عَنْ مَالِكِ بْنِ أَنَسٍ، عَنِ ابْنِ مُسْلِمٍ، عَنْ سَعِيدِ بْنِ الْمُسَيَّبِ، عَنْ أُمِّ سَلَمَةَ، عَنِ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم قَالَ ‏"‏ مَنْ رَأَى هِلاَلَ ذِي الْحِجَّةِ فَأَرَادَ أَنْ يُضَحِّيَ فَلاَ يَأْخُذْ مِنْ شَعْرِهِ وَلاَ مِنْ أَظْفَارِهِ حَتَّى يُضَحِّيَ ‏"‏ ‏.‏
Traduction
Il a été rapporté que Sa'id bin Al-Musayyab a dit

« Quiconque veut offrir un sacrifice au début de Dhoul-Hijjah ne doit rien enlever de ses cheveux ou de ses ongles. » Je (le narrateur) en ai parlé à 'Ikrimah, et il a dit : « Ne devrait-il pas également se tenir à l'écart des femmes et des parfums ? »

Comment

Le Livre d'ad-Dahaya (Sacrifices)

Sunan an-Nasa'i 4363 - Commentaire par les érudits classiques

Texte et Contexte du Hadith

« Celui qui veut offrir un sacrifice lorsque dhul-Hijjah commence, qu'il ne retire rien de ses cheveux ou de ses ongles. » J'ai mentionné cela à 'Ikrimah, et il a dit : « Ne devrait-il pas aussi s'éloigner des femmes et du parfum ? »

Cette narration établit l'étiquette recommandée pour celui qui a l'intention d'accomplir l'udhiyah (offrande sacrificielle) pendant les dix premiers jours de Dhul-Hijjah.

Commentaire des Érudits

L'interdiction de retirer les cheveux et les ongles s'applique de l'observation du croissant de Dhul-Hijjah jusqu'après l'accomplissement du sacrifice. Cette règle est basée sur le principe de maintenir l'intégrité de son corps pour l'acte sacré.

L'ajout de 'Ikrimah concernant l'abstention des femmes et du parfum reflète l'état de dévotion semblable à l'ihram, bien que les érudits divergent sur le fait que cela soit obligatoire ou simplement des précautions recommandées.

La position majoritaire considère cette interdiction comme mustahabb (recommandée) plutôt que wajib (obligatoire), basée sur la formulation « celui qui veut » indiquant l'optionalité.

Règlements Légaux et Exceptions

Si quelqu'un retire des cheveux ou des ongles involontairement ou par nécessité, aucune expiation n'est requise bien que cela soit déconseillé.

L'interdiction s'applique uniquement à la personne offrant le sacrifice, pas aux membres de la famille à moins qu'ils aient leur propre offrande séparée.

Les érudits conviennent que si le sacrifice est retardé au-delà du troisième jour de l'Eid, les restrictions sont levées automatiquement.

Signification Spirituelle

Cette pratique cultive la conscience des commandements d'Allah et prépare le cœur à l'acte solennel du sacrifice.

Elle symbolise la soumission complète à la volonté divine, reflétant la dévotion du Prophète Ibrahim (AS) et de sa famille.

La retenue physique sert de rappel que le vrai sacrifice implique d'abandonner à la fois les actions externes et les désirs internes à Allah.