« J'ai assisté (au jour du) sacrifice avec le Messager d'Allah. Il a conduit les gens à la prière, puis quand il a fini de prier, il a vu des moutons qui avaient été sacrifiés. Il a dit : « Quiconque a massacré (son sacrifice) avant la prière. Qu'il soit égorgé (son sacrifice) avant la prière, qu'il égorge un mouton à sa place, et quiconque n'a pas abattu, qu'il offre un sacrifice au nom d'Allah, le Puissant et Sublime. »
Le Livre d'ad-Dahaya (Sacrifices)
Sunan an-Nasa'i - Hadith 4368
Texte du Hadith
« J'ai assisté (au jour du) sacrifice avec le Messager d'Allah. Il a dirigé les gens dans la prière, puis lorsqu'il a fini de prier, il a vu des moutons qui avaient été sacrifiés. Il a dit : 'Celui qui a égorgé (son sacrifice) avant la prière, qu'il égorge un mouton à sa place, et celui qui n'a pas égorgé, qu'il offre un sacrifice au nom d'Allah, le Puissant et le Sublime.' »
Commentaire Savant
Ce hadith établit la règle fondamentale que la prière de l'Aïd précède l'abattage sacrificiel le jour de Nahr (10 de Dhul-Hijjah). L'instruction du Prophète démontre que sacrifier avant la prière invalide l'offrande rituelle, nécessitant son remplacement.
La sagesse derrière cette séquence réside dans le fait de faire de la prière en congrégation - qui symbolise l'unité et l'obéissance à Allah - l'acte de culte principal en ce jour béni. Le sacrifice suit ensuite comme une mise en œuvre du commandement d'Allah après avoir rempli l'obligation collective.
Les savants ont déduit de cette narration que le moment approprié pour l'udhiyah (sacrifice) commence après la fin de la prière de l'Aïd. Cette règle s'applique à tous les musulmans, qu'ils prient en congrégation ou individuellement, conformément à l'application générale du commandement du Prophète.
Implications Légales
L'obligation de répéter le sacrifice ne s'applique qu'aux offrandes volontaires (nafl), pas aux obligatoires. Le sacrifice de remplacement sert de compensation pour avoir effectué le rituel à un moment invalide.
Ce hadith souligne l'importance du moment approprié dans les actes de culte et démontre le rôle du Prophète dans la correction des pratiques pour s'assurer qu'elles se conforment à la législation divine.