« IU a dit à Al-Bara bin Azib : « Parlez-moi des animaux sacrificiels que le Messager d'Allah n'a pas aimés ou interdits. Il a dit : Le Messager d'Allah s'est levé, mes mains sont plus courtes que les siennes, et il a dit : « Il y en a quatre qui ne peuvent pas être sacrifiés : les animaux qui ont clairement un mauvais œil : les animaux malades qui sont manifestement malades ; l'animal boiteux qui boite manifestement ; et l'animal qui est si emporté c'est comme s'il n'y avait pas de moelle osseuse dans ses os."' J'ai dit : « Je n'aime pas que les animaux aient un défaut dans leurs cornes ou leurs dents » Il a répondu ; « ce que vous n'aimez pas, oubliez-le et ne le faites pas pour l'offrir à qui que ce soit. »
Le Livre d'ad-Dahaya (Sacrifices)
Sunan an-Nasa'i 4369 - Commentaire par les érudits classiques
Analyse du Texte du Hadith
Le Prophète Muhammad (que la paix soit sur lui) a spécifié quatre types d'animaux qui sont invalides pour le sacrifice : l'animal clairement borgne, l'animal manifestement malade, l'animal visiblement boiteux et l'animal extrêmement émacié dépourvu de moelle osseuse.
Commentaire des Érudits
L'imam an-Nawawi explique que ces quatre défauts rendent l'animal inapproprié car ils diminuent significativement sa valeur et sa perfection, qui sont requises pour les offrandes sacrificielles à Allah.
Ibn Qudamah al-Maqdisi déclare dans al-Mughni : "La sagesse derrière l'interdiction de ces défauts spécifiques est qu'ils représentent des carences claires qui affectent la santé et l'intégralité de l'animal, le rendant indigne comme offrande à Allah."
Al-Khattabi commente : "L'interdiction de ces animaux souligne que les sacrifices doivent provenir des meilleurs de ses biens, reflétant l'esprit de dévotion et d'excellence dans l'adoration."
Règlements Juridiques
La majorité des érudits conviennent que ces quatre défauts invalident l'animal sacrificiel, sur la base des preuves textuelles claires.
Les défauts mineurs non mentionnés dans le hadith, tels que les cornes cassées ou les dents manquantes, n'invalident pas le sacrifice, comme indiqué par la réponse d'Al-Bara à la préoccupation supplémentaire du compagnon.
Les érudits différencient entre les défauts qui réduisent substantiellement la valeur de l'animal (qui invalident) et les imperfections mineures (qui n'affectent pas la validité).
Application Pratique
Lors de la sélection d'un animal sacrificiel, les musulmans doivent l'examiner attentivement pour s'assurer qu'il est exempt de ces quatre défauts majeurs.
La règle s'applique à tous les types de sacrifices : Udhiyah (sacrifice de l'Aïd), Aqiqah (sacrifice de naissance) et les offrandes volontaires.
Si un animal développe l'un de ces défauts après avoir été désigné pour le sacrifice mais avant l'abattage, il doit être remplacé par un animal sain.