« J'ai entendu le Messager d'Allah dire » - et il a fait un geste avec ses doigts, mais ses doigts étaient plus courts que ceux du Messager d'Allah - il a dit « Il n'est pas permis d'offrir en sacrifice un animal qui a clairement un mauvais œil, un animal boiteux manifestement boiteux, un animal malade manifestement malade, ou un animal si émacié que ses os n'ont pas de moelle osseuse ».
Le Livre d'ad-Dahaya (Sacrifices) - Sunan an-Nasa'i 4371
Cette narration du Messager d'Allah établit des directives claires concernant les animaux qui ne sont pas autorisés pour le sacrifice. Le geste du Prophète avec ses doigts souligne la clarté et la certitude requises pour identifier ces défauts.
Commentaire savant sur les animaux défectueux
Les quatre catégories mentionnées représentent des animaux avec des défauts qui diminuent substantiellement leur valeur et les rendent inappropriés comme offrandes à Allah. L'accent clair sur "évidemment" défectueux indique que les imperfections mineures qui n'affectent pas la santé ou la substance de l'animal n'invalident pas le sacrifice.
L'animal aveugle avec une cécité évidente se réfère à la perte complète de vision dans un ou les deux yeux. L'animal évidemment boiteux ne peut pas marcher correctement vers le pâturage. L'animal évidemment malade montre des signes clairs de maladie. L'animal émacié manque de la substance nutritionnelle de base requise pour un sacrifice valide.
Règlements juridiques et sagesse
Les savants classiques comme l'Imam an-Nawawi expliquent que ces interdictions garantissent que les musulmans n'offrent que des animaux sains et en bonne santé comme sacrifices, reflétant l'honneur dû aux actes d'adoration. Le sacrifice représente la soumission à Allah et devrait être de la meilleure qualité que l'on peut se permettre.
La mention de "pas de moelle dans ses os" indique une faiblesse extrême où l'animal manque de la vitalité essentielle attendue chez les animaux sacrificiels. Cet enseignement garantit que le rituel sacrificiel maintient sa signification spirituelle et ne devient pas un moyen de se débarrasser du bétail défectueux.