« Le Messager d’Allah (ﷺn’a pas voulu accomplir les ablutions après Ghusl. »
Texte du Hadith et Référence
« Le Messager d'Allah (ﷺ) ne faisait pas les ablutions mineures (wudu') après le bain rituel (ghusl). »
Source : Sunan an-Nasa'i 430 | Le Livre du Ghusl et du Tayammum
Signification et Importance
Ce hadith établit que l'ablution complète (ghusl) inclut intrinsèquement la purification rituelle du wudu'. Lorsqu'on effectue le ghusl avec l'intention appropriée et en couvrant tout le corps d'eau, les exigences pour l'impureté majeure et mineure sont remplies simultanément.
La pratique du Prophète démontre que faire le wudu' après le ghusl est une répétition inutile, car le ghusl lui-même sert de purification complète qui englobe tout ce que le wudu' accomplit.
Règle Juridique
Le consensus parmi les savants classiques est qu'il n'est ni obligatoire ni recommandé d'effectuer le wudu' après avoir terminé un ghusl valide. Le faire serait considéré comme une innovation (bid'ah) dans l'adoration, car cela constitue un ajout à la méthode de purification prescrite divinement.
Si on commence par le wudu' dans le cadre du processus de ghusl (se laver les mains, les parties intimes, effectuer le wudu', puis verser de l'eau sur tout le corps), cela est permis selon de nombreux savants, mais un wudu' séparé après avoir terminé le ghusl n'est pas justifié.
Application Pratique
Cet enseignement simplifie le processus de purification pour les musulmans. Après avoir subi une impureté rituelle majeure (janabah), il suffit d'effectuer correctement le ghusl pour être pur pour la prière et d'autres actes d'adoration.
Le hadith protège la oumma des difficultés inutiles et des excès dans la pratique religieuse, s'alignant sur le principe islamique de supprimer la difficulté tout en maintenant des normes d'adoration appropriées.