« Quiconque dit, lorsqu’il entend le Mu’adhdhin : 'Ashhadu an la ilaha illallah wahdahu la sharika lahu wa anna Muhammadan 'abduhu wa Rasuluhu, raditu Billahi Rabban, wa bil-Islami dinan was bi Muhammadin Rasula (Je témoigne qu’il n’y a personne digne d’adoration en dehors d’Allah seul, sans partenaire ni associé, et que Muhammad est Son serviteur et Son Messager ; Je suis satisfait d’Allah comme mon Seigneur, de l’Islam comme de ma religion et de Mohammed comme de mon Messager, ses péchés lui seront pardonnés.
Le Livre de l'Adhan (L'Appel à la Prière)
Sunan an-Nasa'i - Hadith 679
Texte et Traduction du Hadith
"Quiconque dit, lorsqu'il entend le Muezzin : 'Ashhadu an la ilaha illallah wahdahu la sharika lahu wa anna Muhammadan 'abduhu wa Rasuluhu, raditu Billahi Rabban, wa bil-Islami dinan was bi Muhammadin Rasula (Je témoigne qu'il n'y a de divinité digne d'adoration qu'Allah seul, sans associé ni partenaire, et que Muhammad est Son esclave et Messager ; je suis satisfait d'Allah comme mon Seigneur, de l'Islam comme ma religion et de Muhammad comme mon Messager),' ses péchés seront pardonnés."
Commentaire Savant (Tafsir)
Ce noble hadith établit une opportunité spirituelle profonde pour la communauté musulmane. La réponse à l'adhan n'est pas seulement une répétition de mots, mais une affirmation de foi qui porte une immense récompense.
La déclaration commence par la double attestation de foi (Shahadatayn), affirmant l'Unicité absolue d'Allah (Tawhid) et la véridique mission prophétique de Muhammad (que la paix soit sur lui). La phrase "'abduhu" (Son esclave) souligne la servitude parfaite du Prophète envers Allah, qui est le plus grand honneur pour un être créé.
L'expression ultérieure de contentement (rida) avec Allah comme Seigneur, l'Islam comme religion et Muhammad comme Messager représente la perfection de la foi. Ce contentement signifie une acceptation et une satisfaction complètes du décret divin, démontrant un cœur libre de doute et plein de soumission.
La promesse du pardon des péchés se réfère aux péchés mineurs, car les péchés majeurs nécessitent un repentir spécifique. Cela démontre l'immense miséricorde d'Allah en accordant un pardon aussi complet pour une brève, mais sincère, parole de foi après l'appel à la prière.
Règle Juridique et Pratique
Les savants sont unanimes pour dire que répondre à l'adhan avec cette invocation spécifique est une Sunna hautement recommandée (mustahabb). Elle doit être récitée silencieusement après avoir entendu l'appel à la prière, en particulier après que le Muezzin ait terminé l'adhan complet.
Cette pratique relie directement le croyant aux piliers fondamentaux de la foi chaque fois que l'appel à la prière est entendu, servant de renouvellement régulier de sa croyance et de son engagement islamiques.