« Le Messager d’Allah (ﷺ) a été interrogé sur l’eau et sur la façon dont certains animaux et bêtes carnivores pouvaient en boire. Il a dit : « Si l’eau est supérieure à deux qullahs, elle ne deviendra pas sale. »
Le Livre de l'Eau - Sunan an-Nasa'i 328
"Le Messager d'Allah (ﷺ) a été interrogé au sujet de l'eau et de la manière dont certains animaux et bêtes carnivores pourraient en boire. Il a dit : 'Si l'eau dépasse deux Qullahs, elle ne deviendra pas impure.'"
Commentaire sur le Hadith
Ce noble hadith de Sunan an-Nasa'i établit un principe fondamental dans les lois de pureté islamiques concernant l'eau qui a été exposée à des impuretés. Le Prophète (ﷺ) a été interrogé sur les sources d'eau desquelles divers animaux, y compris des bêtes carnivores, pourraient boire.
Le terme "Qullah" fait référence à une mesure spécifique équivalente à environ 500 ratls (livres irakiennes) selon la majorité des savants, ce qui se traduit par environ 190-200 litres. Ainsi, "deux Qullahs" constituent un volume substantiel d'eau.
La sagesse derrière cette règle réside dans le principe que de grandes quantités d'eau possèdent une pureté inhérente et des propriétés purificatrices. Lorsque l'eau atteint ce volume substantiel, un contact incident avec des impuretés ne modifie pas fondamentalement sa nature pure, car la quantité elle-même empêche l'eau de prendre les caractéristiques de l'impureté.
Cet enseignement démontre la facilité et la praticité de la loi islamique, reconnaissant qu'une évitement complet du contact animal avec les sources d'eau est impraticable, surtout dans les environnements désertiques. La règle préserve l'utilisabilité des grands plans d'eau tout en maintenant des normes strictes pour les petites quantités où les impuretés pourraient significativement affecter la nature de l'eau.
Applications Juridiques
Les savants ont dérivé plusieurs règles de ce hadith : L'eau de moins de deux Qullahs devient impure au contact de toute impureté, indépendamment du fait que sa couleur, son goût ou son odeur changent. L'eau atteignant deux Qullahs ne devient impure que si l'une de ses trois qualités (couleur, goût ou odeur) est notablement altérée par l'impureté. Ce principe s'applique à l'eau stagnante (telle que les puits, les étangs et les grands récipients) ainsi qu'à l'eau courante selon de nombreux savants.